80%, c’est le nombre de règles environnementales britanniques dérivant de lois européennes. Donc, le 31 octobre, elle ne s’appliqueront plus au royaume de sa Majesté et pour l’instant, ce n’est pas une priorité.
Pour maintenir un niveau d’exigence écologique, il faudrait que la Grande-Bretagne transcrive les directives européennes dans son propre système, comme par exemple le principe de pollueur-payeur, si symbolique. Et il faut le faire vite. On a l’impression que tout le monde est là à dire : "Quelqu'un a un stylo ? Il faut que j’écrive des lois".
Mais quels sont les principaux points qui posent problème ? Par exemple, la réglementation de la dangerosité des produits chimique, qui est la même pour les 27, ou les exportations de déchets qui sont facilitées par l'Union Européenne, ce serait fini. Des montagnes de déchets pourraient rester de l’autre côté de la Manche. Si certains veulent reboucher le tunnel, on sait comment maintenant.
Même chose pour la protection des espèces. Les pays membres de l'UE sont interdépendants, et si on prend en exemple la faune marine, elle se retrouverait moins protégée, donc plus facilement attaquable. Ou alors, souvenez-vous des accrochages en mer du Nord entre pêcheurs français et britanniques. Que dire si nous nous respectons les quotas de pêche et que les Britanniques non : il va y avoir un problème de maintien de l'espèce, un nouveau trafalgar.
En fait, les pro-Brexit sont heureux puisqu'ils vont
pouvoir édicter leurs propres règles environnementales et accélérer par exemple
au niveau du gaz de schiste. Une nouvelle agence de l’environnement sera créée mais les ONG craignent son côté fantoche, trop dépendante du pouvoir. Au
contraire d'aujourd’hui, où la Cour de Justice européenne peut faire respecter
les décisions environnementales.
La Grande-Bretagne a pourtant profité à fond de l'Union européenne dans ce domaine. Autrefois, "the dirty man of Europe", "l'homme sale de l'Europe", le pays a réduit ses émissions de Co2 de 38% entre 1990 et aujourd'hui, plus vite qu'aucun autre pays industrialisé. Son empreinte carbone est au plus bas depuis 20 ans. L'opinion publique est assez impliquée, donc inquiète sur les conséquences du Brexit. Un Brexit qui, vu les discussions qu’il provoque, est une forme d’énergie propre à lui tout seul.
L'Allemagne va interdire le glyphosate en 2023. L’herbicide produit par Monsanto, classé cancérogène probable par l’OMS, sera persona non grata d’ici 4 ans de l’autre côté du Rhin. C’est-à-dire à la fin de la période d’autorisation de l'UE. Après la France en 2021, l’Allemagne en 2023, le glyphosate s’efface peu à peu de notre quotidien mais alimente toujours autant de débats concernant les conséquences sur notre santé.
15/20 au maire de Saint-Gervais, en Haute-Savoie, qui veut réguler davantage l’ascension sur le Mont Blanc. Il a écrit au président de la République pour plus de règles
concernant le Mont Blanc, que ce soit pour l’alpinisme et rien d’autre. Pas
d'ultra trail, ni de montée rigolote.
En juin,
deux touristes suisses à bord d'un avion s’étaient posés à 4.450 mètres
pour finir à pieds vers le sommet, avant d’être interceptés par les gendarmes.
Samedi 31 août, un militaire britannique a fait l’ascension du toit de l’Europe avec… un rameur pour l’abandonner ensuite. Alors oui, c’est sale, oui
c’est irrespectueux mais une question prédomine, pourquoi ? 5 heures
d’ascension pour une séance d’abdos, c’est déjà punissable !
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