Comment l'Algérie peut-elle sortir de la crise politique qu'elle traverse depuis plusieurs mois ? Après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, une élection présidentielle devait avoir lieu le 4 juillet prochain. "Le problème, c'est que pour qu'il y ait une élection, il faut des candidats... Et ils ne se manifestent pas", avait confié, embarrassé, Jean-Yves Le Drian face aux parlementaires mardi 28 mai.
L'historien et spécialiste du pays Benjamin Stora confirme sur RTL l'enlisement de la situation : "Les mobilisations n'ont jamais cessées, dans la mesure où on pouvait espérer une élection présidentielle le 4 juillet, mais plus personne n'en parle aujourd'hui, puisqu'il y a eu une déclaration le 29 mai de l'homme fort du régime, le général Gaïd Salah, disant 'nous ferons des élections le plus rapidement possible', sans évoquer la date du 4 juillet".
"Il n'y a pas de candidats poids lourds de la vie politique", poursuit-il. Mais comment justement faire émerger de nouveaux leaders, de nouvelles personnalités ? "Cela reste très difficile car la moindre personne qui se distingue se fait éjecter de la scène politique", explique Benjamin Stora qui alerte sur un point : si l'incertitude actuelle venait à durer, "le courant de l'islamisme politique risque de se renforcer".
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