Les États-Unis viennent d’exclure la Chine, qu’ils suspectent d’espionnage à grande échelle, du marché américain des télécommunications. Au nom du "principe de l’urgence nationale", Washington n’hésite pas à défendre ses intérêts commerciaux ou technologiques. Le cas Huawei, qui domine les technologies de la 5G, intervient opportunément au plus fort du bras de fer entre les deux pays.
La 5e génération des télécommunications, une norme 10 fois plus rapide que la 4G que nous utilisons aujourd’hui, va réellement révolutionner l’industrie, l’enseignement, la santé. Il est par exemple impossible d’imaginer le déploiement de la voiture autonome, des drones de livraison ou la télémédecine sans la 5G.
Les Américains sont à la traîne et veulent gagner du temps. Les Européens sont prêts, mais pas compétitifs. La Chine, elle, maîtrise mais on la soupçonne d’en faire son futur outil d’espionnage.
Pour la France, il n'est pas question de déclencher une guerre commerciale ou technologique avec Pékin sans preuve formelle. Mais il est également exclu de jouer les idiots du village mondial.
Emmanuel Macron, qui a été informé des lourds soupçons de vols massifs de données aux Pays-Bas par Huawei, a été très clair ce 16 mai : si le pays ne va pas bloquer frontalement cette société, il entend préserver sa sécurité nationale et ses accès futurs aux technologies essentielles. Concrètement, la France ne va pas interdire cette entreprise qui réalise déjà des opérations pilotes de 5G avec Orange et Bouygues, qui dispose de 3 centres de recherche dans l’Hexagone, mais on peut parier qu’un solide cordon sanitaire va l’entourer.
Par ailleurs, il existe deux alternatives européennes à cette technologie. Elles sont proposées par le finlandais Nokia et le suédois Ericsson. Le problème à ce jour est que ces deux entreprises ne rivalisent pas : leurs systèmes 5G seraient moins performants, plus chers et pas encore totalement opérationnels.
Ce qui n'est pas satisfaisant dans un marché européen où les multinationales Orange, Vodafone, Telefonica, se livrent à une lutte féroce pour les dernières technologies, synonymes de parts de marchés et de bénéfices croissants.
Ce qui place les gouvernements européens une nouvelle fois en porte-à-faux : ils sont déjà impuissants face aux GAFA américains, ils risquent d’être pieds et poings liés face aux maîtres chinois des réseaux de télécoms du futur. Derrière le dossier Huawei, se trouve donc la faible coordination des européens sur des sujets essentiels pour l’avenir.
Bonne nouvelle pour EDF, l'autorité de sûreté juge le parc nucléaire en état satisfaisant, tout en appelant à la vigilance.
Le Français Qwant, le petit concurrent de Google, renforce sa collaboration avec Microsoft pour poursuivre sa croissance.
14 sur 20 à Michelin qui reçoit aujourd'hui le 7e président du groupe, Florent Menegaux, le second à ne pas être issu de la famille auvergnate.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte