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Des otages israéliens dont les corps ont été remis par le Hamas
Crédit : AFP
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Il y a deux ans, le 7 octobre 2023, le Hamas perpétrait une attaque sans précédent en Israël et prenait 251 personnes en otages. Alors que l'armée israélienne mène depuis cette date une offensive meurtrière de représailles à Gaza, près de 47 otages sont encore aux mains du Hamas. Olivier Jaoui, membre de la famille d’Ofer Kalderon (otage franco-israélien libéré en février 2025) et cofondateur de l’association "Vies brisées" a "de l’espoir et en même temps une forme d’impatience" de voir les derniers otages libérés, explique-t-il au micro de RTL.
Alors que des négociations sont en cours pour la libération de ces otages et un cessez-le-feu, il doute de les voir un jour rentrer chez eux "si ce n’est pas maintenant". Ce qu’il souhaite avant tout, c’est la fin de la guerre : "la guerre que mène Israël au Hamas, je ne sais pas quand elle s’arrêtera", si les otages ne sont pas libérés. Selon lui, "il est grand temps et pour Israël et pour Gaza qu’elle s’arrête".
Olivier Jaoui est le cousin d’Hadas Jaoui-Kalderon, épouse d’Ofer Kalderon et mère d’Erez (12 ans le 7 octobre 2023) et de Sahar (16 ans le 7 octobre 2023). Hadas et ses deux enfants ont fait parti des premiers otages à être libérés, après 52 jours. Ofer, lui, est l’un des derniers à être sorti de Gaza, en février dernier, après 500 jours de captivité.
Sa famille "vit mieux qu’en février, depuis la libération du père", mais "le traumatisme est très fort", explique Olivier Jaoui. Il décrit la longue liste de traumatismes pour la famille, qui a été témoin de viols, d’assassinats, à qui on a "fait croire qu’Israël avait disparu" ou que "leur famille était morte". Leur grand-mère et une de leurs cousines ont été assassinées le 7 octobre dans leur kibboutz.
"Donc, évidemment, c'est difficile", résume le cofondateur de "Vies brisées". Concernant les enfants, Erez est aujourd’hui âgé de 14 ans. "Il va au collège un jour sur deux, il fait pipi au lit, et tout le monde autour de lui s’applique à ouvrir les portes parce que dès qu’une porte est fermée, il a une crise de panique parce qu’il pense que derrière, il y a les assassins."
"Sahar, c’est celle qui s’en sort le mieux, parce qu’elle a toujours été la plus forte", explique Olivier Jaoui à notre micro. C’est elle qui aurait rassuré Ofer Kalderon, son père, un jour où elle l’a croisé à Gaza. Tant qu’il était toujours détenu, elle disait "mon cœur et ma tête sont à Gaza" et depuis qu’il est rentré, elle dit "ma tête est toujours à Gaza", signifiant "qu’elle y pense tout le temps". La famille est donc toujours traumatisée. Mais les espoirs de paix rendent Olivier Jaoui optimiste, impatient à l’idée de voir les derniers otages rentrer enfin chez eux après deux ans.
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