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Jeûne intermittent : quels sont ses bienfaits et les risques pour la santé ?
Contrairement à un régime traditionnel, le jeûne intermittent se concentre davantage sur le moment où l’on mange plutôt que sur la restriction calorique elle-même.
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Crédit : Katerina May / Unsplash
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Le jeûne intermittent, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’alterner entre des périodes de prise alimentaire normale ou modérée et des périodes de jeûne plus ou moins longues. Contrairement à un régime traditionnel, le jeûne intermittent se concentre davantage sur le moment où l’on mange plutôt que sur la restriction calorique elle-même. C’est une philosophie de vie personnalisable qui peut s’adapter à vos besoins et à votre rythme de vie.
Parmi les méthodes les plus répandues, on trouve le fameux 16/8 : un jeûne de 16 heures suivi d'une fenêtre de 8 heures où l'on peut manger. Par exemple, vous pouvez prendre votre dernier repas à 20h et ne pas manger avant midi le lendemain, en sautant le petit-déjeuner. Alternativement, certains préfèrent sauter le dîner.
Pendant la période de jeûne, il est tout à fait possible de boire des liquides non sucrés et sans lait : eau, thé, infusion, café… tout est permis pour rester hydraté.
Le jeûne intermittent a pour but de :
- Mettre au repos les fonctions digestives plus longtemps que d’habitude.
- Favoriser la bascule métabolique vers l’utilisation des corps cétoniques issus du tissu adipeux (la graisse) plutôt que le glucose (sucre) provenant du foie.
Que disent les études ?
En clair, cette pratique encourage votre corps à puiser dans ses réserves de graisses, ce qui peut entraîner une perte de poids et améliorer la santé métabolique. Mais qu’en disent les études ? Les recherches indiquent que le jeûne intermittent peut avoir des effets bénéfiques sur :
- La régulation de l’insuline, ce qui aide à contrôler la glycémie et peut réduire le risque de diabète.
- Les lipides sanguins, en abaissant les niveaux de cholestérol et de triglycérides, diminuant ainsi les risques de maladies cardiovasculaires.
- Les facteurs inflammatoires, réduisant potentiellement l'inflammation chronique.
- Le risque de maladies chroniques comme le cancer et les maladies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer.
Toutefois, le jeûne intermittent n’est pas pour tout le monde. Il est déconseillé dans les cas suivants :
- En cas de troubles des conduites alimentaires comme l’anorexie.
- Si vous êtes déjà en état de maigreur (indice de masse corporelle inférieur à 18,5 kg/m²).
- Pour les femmes enceintes ou allaitantes.
- Pendant les périodes prémenstruelle et menstruelle, où le corps a besoin de plus de nutriments.
Voilà, vous avez maintenant un aperçu complet du jeûne intermittent, une pratique qui peut non seulement vous aider à mieux gérer votre poids mais aussi à améliorer votre santé globale. Si vous décidez de l’adopter, faites-le en écoutant votre corps et en consultant éventuellement un professionnel de santé pour vous guider.
Retrouvez les chroniques de Sofiane Khayat, alias So_Foodiee, et auteur de Ma routine anti-inflammatoire (Larousse) dans le podcast RTL Ça va beaucoup mieux.
