Vente de fonds de commerce : ça repart, surtout dans les petites villes selon une étude

La vente de fonds de commerce se porte bien. Merci pour eux ! C’est en tout cas ce que révèle une étude du cabinet Altares, dévoilée ce jeudi 12 juin, qui montre une hausse de 2,5 % des transactions en 2024. Mais tous les commerces ne sont pas logés à la même enseigne.

La restauration à table demeure le moteur principal de cette dynamique, avec plus de 4.500 établissements qui ont changé de main. Les cafés et boulangeries suivent le mouvement. En revanche, l’embellie est nettement plus timide du côté du prêt-à-porter ou des hôtels, où les repreneurs se font rares.

Et cela traduit une tendance de fond. Le secteur de l’habillement continue de souffrir, comme en témoignent les difficultés de la marque Jennyfer, pour laquelle une décision du tribunal de commerce de Bobigny est attendue ce jour. La situation n’est pas isolée : Naf Naf, Kookaï, San Marina, Minelli... les exemples s’accumulent. En cause : une concurrence d’Internet, et notamment des plateformes de fast fashion chinoise à bas prix.

Belle dynamique dans les petites communes

Malgré tout, le bilan global reste positif : 32.000 fonds de commerce ont été transmis l’an dernier. Un bon signe pour les centres-villes, où il n'est pas rare de croiser des vitrines vides, rideaux baissés et affiches "à vendre" à moitié arrachées. Ce triste tableau : c’est ce qui se passe quand aucun repreneur ne se manifeste.

L’autre bonne nouvelle de l’étude Altares, c’est que la reprise progresse particulièrement dans les petites communes. Dans les villes de 5 000 à 10 000 habitants, les ventes ont bondi de plus de 4 % par rapport à l’année précédente. Deux types de commerces y sont particulièrement prisés : les pharmacies et les supermarchés.