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Loi anti-fast fashion : "Nous sommes les seuls ciblés", regrette Quentin Ruffat, porte-parole de Shein, sur RTL

Alors que le Sénat étudie la proposition de loi anti-fast fashion, le porte-parole de Shein dénonce le traitement réservé au détaillant chinois et appelle à une action commune.

L'entreprise chinoise Shein est devenue un pilier de la mode pour femmes
Crédit : PHILIPPE LOPEZ / AFP
"FAST FASHION" - Quentin Ruffat est l'invité de Yves Calvi
00:08:12
"FAST FASHION" - Quentin Ruffat est l'invité de Yves Calvi
00:08:13
Yves Calvi
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Le Sénat étudie, ce lundi 2 juin, une proposition de loi visant à freiner la "fast fashion" et légiférer contre cette mode "éphémère" ou "jetable" expédiée à prix cassés depuis la Chine. Les géants Shein et Temu sont dans le viseur. Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces vêtements saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de l'industrie textile.

La proposition de loi a d'abord un objectif environnemental, qui est "primordial", selon Quentin Ruffat, porte-parole de Shein. "10 % des émissions à effet de serre proviennent de cette industrie. Il est urgent qu'il y ait une action collective. Mais ça ne fonctionne que si cette action est collective", poursuit-il, affirmant que cibler "uniquement une enseigne", à savoir Shein, n'est pas la solution. "Réduire l'impact environnemental, oui, mais à condition que ce soit collectif."


Parmi les mesures composant la proposition de loi se trouvent l'instauration d'un système de bonus-malus indexé sur l'éco-score des vêtements. Une taxe qui serait "régressive" et qui ne serait "absolument pas incitative aux bonnes pratiques", selon Quentin Ruffat.

Une "action collective"

Lui s'interroge sur le fait de vouloir "taxer le consommateur quand on peut responsabiliser l'industrie". "Pourquoi ne faisons-nous pas en sorte que ce soient les marques qui changent plutôt que de taxer le consommateur ?", questionne-t-il.

À écouter aussi

"Je vois que l'ensemble de nos ministres en charge de cette proposition de loi, l'ensemble des sénateurs, des rapporteurs, des parlementaires de l'industrie textile. Et que, petit à petit, plus aucune de ces marques, plus aucune de ces enseignes ne fait partie de cette proposition de loi", assure celui qui dit défendre "l'intérêt des Français". 

"Nous sommes les seuls ciblés", regrette Quentin Ruffat, qui a été accusé d'avoir fait pression sur les parlementaires en envoyant ce que vous appelez un rapport indépendant. "Encore une fois, ce que nous proposons, ce n'est pas que cette loi n'existe pas, c'est qu'il y ait une action collective et qu'elle concerne tout le monde."

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