Véhicule : il paye près de 7.500 euros pour un minibus inapte à la circulation
Jean-Charles a acheté près de 7.500 euros un minibus à un professionnel. Mais rapidement, d'étranges bruits apparaissent. Le vendeur met en cause le mode de conduite de Jean-Charles. Mais en vérité, ce véhicule est inapte à circuler...

Jean-Charles est comédien, mais aussi professeur de danse et de Pilates, ce renforcement musculaire basé sur la respiration. Le 12 mai 2020, il achète un minibus d’occasion 7.440 euros à un mandataire, dans un but professionnel et privé. Il est rassuré par le contrôle technique quasi vierge et par le discours du vendeur. Pourtant, rapidement, Jean-Charles entend d’étranges bruits de frottements au niveau des suspensions et des freins.
Inquiet, il se rend chez son garagiste. Et selon ce dernier, les amortisseurs, les rotules axiales, les disques et les plaquettes de freins sont à changer. Le coût des travaux est estimé à 2.609 euros. Jean-Charles fait part de son étonnement au vendeur. Mais l’homme ne trouve pas mieux que de remettre en cause le mode de conduite du nouveau propriétaire, puis d’émettre des doutes sur les compétences du garagiste de Jean-Charles. Et, comme il balaie d’un revers de main la demande de prise en charge des travaux, la protection juridique intervient.
À l’arrivée, le 28 octobre dernier, un expert confirme bien les désordres. Il déclare même le véhicule "inapte à circuler dans des conditions normales de sécurité". Pour lui, aucun doute, le mandataire et le contrôle technique sont responsables. Absent de la réunion contradictoire, le vendeur est avisé du rapport. Malheureusement, il ne répond à aucun des courriers de relance. De son côté, Jean-Charles a dû faire une demande de prêt à sa banque pour racheter un autre véhicule et assurer ses trajets quotidiens, ne pouvant plus rouler avec le minibus. Il souhaite aujourd'hui que le vendeur prenne en charge les réparations du véhicule dans le cadre de la garantie légale de conformité.
Laissez votre message sur rtl.fr, au 3210 ou sur la page Facebook de l'émission.
Si vous nous écrivez, n'envoyez jamais vos originaux !
Si vous voulez témoigner ou soumettre votre cas : le Facebook de CPVA ou laissez un message sur rtl.fr
- Travaux : sa passerelle n'a pas de garde-corps alors qu'elle a 2 enfants en bas-âge
- Electricité : son fournisseur lui prélève à tort près de 1.000 euros et ne rembourse pas
- Travaux : sa maison prend l'eau après un traitement de toiture catastrophique
- Véhicule HS : le contrôle technique était pourtant rassurant
- Congé maternité : l'administration refuse de lui payer l'ensemble de ses arriérés