Quand une journaliste de RTL devient horlogère du Château de Versailles le temps d'une journée

C'est dans un lieu unique que Leslie Villiaume exerce depuis presque trois ans son métier d'horlogère : elle travaille au château de Versailles, avec une équipe de trois autres personnes.

Et son rituel est bien rodé : chaque lundi, jour de fermeture, cette trentenaire déambule dans les pièces du château vidées de leurs visiteurs pour remonter pendant trois heures une trentaine d'horloges sur la centaine que comptent les collections du château.

Des modèles uniques qui ont plusieurs siècles. Le plus ancien date de 1706 et n'a jamais cessé de fonctionner. Ce métier peut donc se comparer à celui d'un médecin : pour chaque pendule, il y a une liste de points à vérifier.

"La première chose que l'on regarde, c'est si la pendule est à l'heure, sans pour autant exiger un rendement chronométrique. En fonction de son avance-retard, cela donne des indications" explique Leslie. Pour ça, le mieux est de s'aider de son téléphone portable, connecté au satellite. Ensuite, il faut écouter le battement, la régularité, de l'horloge.

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Enfin, il s'agit de la remonter en insérant une clé dans un carré de remontage. Le tout est consigné et documenté. 

Un métier aux multiples facettes

L'autre partie du métier d'horloger consiste à réparer les pendules en atelier. Le château de Versailles en compte un.

Résultat : aucun lundi ne se ressemble pour Leslie qui savoure aussi le fait de bichonner des pièces "qui ont marqué l'histoire de l'horlogerie".

Horloger, un métier qui peut se faire de plein d’autres façons : par exemple, en ne travaillant que sur des montres. C'est ce qui se fait beaucoup en Suisse.

Et quelle que soit la voie choisie, il faut avant tout faire un CAP, avant un brevet et un diplôme des métiers d’art. 7 ans d’études au total, 6 si l'on est titulaire du BAC. Pour toucher un salaire variable, qui peut aller du SMIC à plusieurs milliers d’euros.