Yann et Virginie, deux éleveurs installés à Gourlizon, dans le Finistère, ont accueilli RTL sur leur exploitation toute une journée, pour que nous puissions nous glisser dans leurs bottes d'éleveurs d'alpagas.
Nous les avons retrouvé à 8h. L'heure d'aller réveiller et nourrir les 38 camélidés de l'élevage, qui ont passé la nuit bien à l'abri dans leurs enclos. Ces grosses peluches au long cou appartiennent à la même famille que les lamas, les dromadaires, ou encore les chameaux. Mais les alpagas sont bien plus petits que leurs cousins, car ils ne mesurent qu'environ un mètre au garrot.
Après les avoir nourris, nous les amenons au champ. Le troupeau y passera toute la journée à brouter paisiblement. Pendant ce temps-là, il faut nettoyer leurs enclos tous les jours. Ramasser les crottes (et il y en a beaucoup), balayer le foin éparpillé, garnir à nouveau les mangeoires, remplir les seaux d'eau dans lesquels ils boivent...
L'élevage boucher des alpagas est interdit chez nous, contrairement à leurs pays d'origine, où leur viande est consommée par l'homme. Ces animaux vivent d'ordinaire en Amérique du Sud, souvent en altitude, le long de la Cordillière des Andes : en Argentine, en Bolivie, au Pérou ou au Chili.
En France, on élève ces alpagas avant tout pour leur laine, extrêmement douce.
Après avoir donc passé la matinée à nettoyer leurs enclos, nous commençons donc la deuxième partie de notre journée dans l'élevage, consacrée au traitement de cette laine. Virginie et Yann font tout ce travail à la main ! Une activité fastidieuse car il faut passer au peigne fin chaque toison, brosser chaque petite touffe de poils, pour enlever toutes les saletés.
Toutes ces toisons, une fois nettoyées, sont ensuite transformées en pelotes, avec lesquelles Virginie tisse des articles, qu'elle vend aux visiteurs sur son exploitation. Elle produit des petits articles comme des semelles, des écharpes, des châles, des gants, ou encore des bonnets... Ces vêtements tiennent très chaud, car la laine d'alpaga est 7 fois plus chaude que celle du mouton.
Pour se reconvertir dans l'élevage, il faut se déclarer auprès de la chambre d'agriculture du secteur, et effectuer une formation agricole. C'est un travail de passionné et peu lucratif, pour Yann et Virginie, qui leur rapporte tout juste assez pour vivre.
Si vous habitez dans le Finistère, ou si vous êtes de passage dans le secteur, vous pouvez vous aussi rencontrer ces petits camélidés. Pensez à réserver votre visite sur le site internet de l'élevage.
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