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"Steak végétal" : pourquoi la justice européenne interdit à la France de bannir ce terme

Vendredi, la justice européenne a interdit à la France de bannir le terme "steak végétal" pour désigner des produits vendus comme alternatives à la viande. Les explications d'Olivier Dauvers.

Un steak végétal (illustration)
Crédit : Beyond Meat
C'est Dallas au rayon des steaks végétaux !
00:02:53
Olivier Dauvers - édité par Lana Kageyama
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C'est un nouvel épisode dans le débat qui oppose les défenseurs d'une tradition sémantique, pour qui seuls les produits à base de viande véritable peuvent porter des noms de viande, aux promoteurs des alternatives végétales.

Selon les premiers, un steak doit contenir du bœuf, et une saucisse, du porc. Les seconds, en revanche, commercialisent des produits à base de soja, de pois ou de lentilles, convaincus de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique en substituant les protéines animales par des protéines végétales.

Depuis près de dix ans, ce débat fait rage. En 2020, une loi avait été adoptée pour interdire, à partir de 2022, l'utilisation de noms évoquant une origine animale pour des produits composés uniquement de protéines végétales.

Cette année encore, en février, un nouveau décret interdisant ces termes a été promulgué, avant d'être à nouveau annulé en avril par le Conseil d'État. La décision européenne de vendredi dernier interdit désormais à la France de restreindre l'utilisation de ces appellations.

Pourquoi tant de controverses ?

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L'enjeu est avant tout économique. Les fabricants de produits végétaux ont besoin de termes familiers pour que les consommateurs comprennent facilement ce qu'ils achètent. Par exemple, "bacon végétal" est plus évocateur que "lamelles de protéines de soja et d'huile de tournesol". Les éleveurs, quant à eux, craignent que l'utilisation de ces termes pour des produits végétaux n'accélère la baisse de la demande pour la viande traditionnelle. De plus, le prix des alternatives végétales, souvent plus élevé, nécessite des arguments convaincants pour justifier leur coût. Par exemple, les lardons végétaux peuvent coûter jusqu'à 20 euros le kilo, soit le double du prix des lardons classiques. Cette différence de prix souligne l'importance des arguments marketing pour promouvoir les produits végétaux.

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