Poussés par le gouvernement, plusieurs acteurs de la grande distribution et du commerce en ligne, Carrefour, Leclerc, et surtout Amazon, ont accepté la demande gouvernementale de reporter le Black Friday au 4 décembre. L'objectif : permettre une réouverture des petits commerces sans une affluence de clients trop importante.
Mais à en croire Olivier Dauvers, journaliste spécialisé en consommation, la demande ne sera pas suivie partout en France. Si les plus grands acteurs du secteur ne reviendront pas forcément sur leur parole, "il y a des dizaines de milliers de magasins en France qui font les choses dans leur coin, et il y a des promotions tous les jours dans les magasins sans utiliser le mot Black Friday".
Autre difficulté : via Internet, il sera toujours possible pour les acheteurs de commander sur des plateformes étrangères, qui démarreront la période promotionnelle le vendredi 27 novembre. "Le principe du e-commerce c'est d'être mondial, souligne Olivier Dauvers, celui qui veut faire des achats de Black Friday sur des consoles ou ordinateurs pourra le faire sans problème".
S'il voit donc une forme "d'hypocrisie" du gouvernement derrière cette demande, il note quand même que la mesure permettra de désengorger en partie les boutiques lors de la période promotionnelle : "Les consommateurs qui iront dans les magasins à la réouverture feront des achats, et y retourneront moins pour ce nouveau Black Friday".
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