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Un automobiliste à la pompe à essence (illustration)
Crédit : Philippe HUGUEN / AFP
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Faire le plein devient parfois mission impossible. Pourtant, pour l'instant, les stocks sont là. L'Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) assure qu'on ne manque pas de carburant. La France aurait même intensifié le nombre de bateaux qui acheminent du pétrole raffiné et en particulier du diesel, que l'on importe à hauteur de 20 %.
Le gouvernement évoque 12 % des stations essence, c'est-à-dire environ 1.300, en manque d'au moins un carburant. Mais cela dépend des régions. Dans les Hauts-de-France, près de 30 % des stations rencontrent des difficultés.
Mais plusieurs raffineries sont au ralenti, voire à l'arrêt, et cela, depuis le 27 septembre. Parmi ces raffineries au ralenti, celle de Normandie, près du Havre, qui distribue 22 % du carburant en France, une à proximité de Dunkerque ou encore une à Feyzin, dans le Rhône.
Suite à un mouvement de protestation, les syndicats de TotalEnergie, mais aussi les salariés d'ExxonMobil, se sont mis grève. Résultat, il faut aller chercher l'essence ailleurs, dans d'autres raffineries. Les syndicats demandent une revalorisation des salaires de 10%.
TotalEnergie avait annoncé début septembre un abattement de 0,20 € par litre pour ses clients. Ces stations ont été victimes de leur succès. À cela s'ajoute une remise de 0,30 € du gouvernement, soit une ristourne totale de 0,50 €. Problème : à partir du 1ᵉʳ novembre, la ristourne mise en place par Total va être ramenée à 0,10 €. Certains se précipitent donc pour aller faire le plein avant la baisse de la réduction.
La fréquentation a bondi dans ces stations de l'ordre de 30 à 40 % ces derniers jours. D'autant plus que beaucoup de professionnels ont une carte Total qui les obligent à consommer spécifiquement dans ces stations, alimentant un peu plus les files d'attente.
L'augmentation prochaine du prix du carburant engendre une hausse de la fréquentation des stations essence, risquant ainsi des états de pénurie temporaires et locaux. À tel point que dans le Nord-Pas-de-Calais, la préfecture a interdit de prendre des jerricanes pour faire les pleins.
La circulation de véhicules prioritaires, comme ceux de l'armée, de la police ou encore des pompiers, a poussé certaines préfectures, comme celle du Nord, à aller piocher dans les stocks stratégiques. La France possède un stock d'à peu près 90 jours pour le carburant.
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