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Carburant - pompe à essence. (Illustration)
Crédit : Valentine CHAPUIS / AFP
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Une bonne et une mauvaise nouvelle concernant le prix des carburants. Les prix n'avaient jamais été aussi bas à la pompe depuis trois ans avec 1,59 euros en moyenne pour le litre de SP95-E10 et 1,52 euros pour litre de Gazole, selon le pointage du 19 décembre dernier. Actuellement, un automobiliste qui fait un plein de diesel pour une citadine va payer environ 68 euros contre 82 euros en mars 2023.
Mais, dès le mois de janvier 2026, les prix vont remonter à la hausse de quelques centimes. Les représentants des stations-services remettent la faute sur le renforcement du dispositif du pollueur payeur. Les fournisseurs de carburant comptent ainsi le refacturer à la pompe. Selon la filière, cela représenterait entre quatre et six centimes par litre, une augmentation lissée sur les quinze premiers jours de 2026.
Les prix sont bas parce qu'il y a plus de pétrole disponible. Les membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), se sont mis d'accord pour accroître la production, parce qu'ils craignaient une baisse de la demande. Et augmenter cette production, fait baisser les prix.
À tel point que le baril de Brent vaut actuellement une soixantaine de dollars. En comparaison, au début de la guerre en Ukraine, le baril était à 120 dollars, deux fois plus cher. Autre explication, l'Euro a retrouvé des couleurs face au dollars. Cela fait baisser les prix à la pompe, parce que le prix de référence du pétrole est le dollar américain. Il coûte environ 61 dollars, équivalent à 52 euros. En janvier dernier, lorsque l'euro était plus faible, le baril était à 60 euros. Avoir une monnaie européenne plus robuste permet d'économiser cinq centimes par litre à la pompe.
En raison du dispositif de pollueur payeur, les prix vont donc repartir à la hausse en janvier. Le Certificat d'Économie d'Énergie (CEE ou C2E) est un outil de financement de la transition énergétique. Une prime pour les particuliers qui font des travaux ou encore un changement de vieille chaudière à fioul pour une plus récente à condensation, permet de recevoir un chèque du C2E, après avoir rempli un dossier. Ces chèques peuvent aller de quelques dizaines d'euros à plusieurs milliers, en fonction des revenus du ménage et des travaux réalisés.
La différence avec Ma Prime Renov est que ce dispositif est financé par les énergéticiens depuis plus de 20 ans. Ils ne digèrent toutefois pas l'augmentation de l'enveloppe que l'État leur réclame : six milliards d'euros en 2025 à huit milliards en 2026 et jusqu'à deux milliards de différence jusqu'en 2030, à peu près l'économie que le gouvernement fait sur Ma Prime Renov. L'État demande d'ailleurs au secteur privé de supporter ce qu'il ne veut plus assumer, pour faire des économies. Dans ces cas-là, le consommateur finit par payer.
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