Les infos de 6h - Plans sociaux : l'inquiétude des salariés de Vencorex et de toute la filière chimique

Sanofi, Michelin, Auchan... La CGT estime que nous sommes au début d'une violente saignée industrielle. Exemple avec Vencorex, une plateforme chimique à Pont-de-Claix en Isère. Promise à la fermeture, la seule offre de reprise vient d'un groupe chinois concurrent qui ne garderait que 25 emplois sur 460. En réalité, c'est toute la filière chimique qui est menacée. 

Les salariés ont donc entamé une grève, un immense tas de palettes brûle en permanence devant l'entrée du site chimique. Ils sont une cinquantaine de salariés, nuit et jour, devant leur usine, conscients de se battre pour eux, pour leurs emplois, mais aussi pour toute une filière chimique française en passe de s'écrouler. 

"C'est tout un effet cascade. Ce n'est pas seulement de nous dont on parle, c'est des milliers d'emplois derrière", confirme Séverine Dejoux, déléguée CGT, l'une des porte-voix de ces salariés Vencorex.

L'une des pistes prônées par les salariés et les élus locaux de tous bords est celle d'une nationalisation partielle et provisoire d'une partie des sites chimiques en difficulté pour éviter des faillites en cascade.

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