Une embellie sur le marché immobilier français ? Avec quelque 800.000 transactions sur un an, les professionnels respirent. Si ce n’est pas encore au niveau de l’âge d’or de la période post-Covid, les transactions reprennent.
Le printemps est généralement un temps fort pour l’immobilier : on déménage pendant la période estivale pour être dans sa nouvelle maison à la rentrée. Mais c'est particulièrement vrai cette année. En effet, sur un an, la demande de crédit progresse de 45% chez le courtier "Vousfinancer", à la fois pour les primo-accédants, les Français qui sont déjà propriétaires et qui veulent plus grand, ou encore les investisseurs. De son côté, la plateforme SeLoger constate un raccourcissement des délais de vente, soit 11 jours de moins par transaction sur un trimestre.
Autre signe positif qui indique une dynamique : les prix. En effet, c’est quand le marché est bloqué que les prix baissent pour essayer de dégripper la machine. Or, la tendance est à la hausse : entre 1 et 2% de hausse à Bordeaux, Rennes, Montpellier ou Marseille. À Paris aussi, +0,3% rien que sur le mois de mai, c'est la plus grosse progression depuis 4 ans.
L'enjeu pour la suite : les taux immobiliers. Autrement dit, le coût d'un crédit immobilier. On attend encore les taux pour le mois de juin. Aujourd’hui, il se situe autour de 3,2% sur 20 ans. Il y a un an, il se trouvait plutôt autour de 3,8%. Il y a deux ans, au-delà de 4%.
Emprunter coûte globalement moins cher qu'avant, même s'il y a un enjeu pour les prochains mois. À la surprise générale, on a vu les taux remonter un tout petit peu au dernier trimestre. Pourtant, la BCE, la banque de nos banques, continue de baisser ses taux. Une huitième baisse consécutive est même attendue dans les jours à venir, avec le taux directeur qui devrait être abaissé à 2%.
Il s’agit du taux auquel nos banques empruntent. Quand il baisse, normalement, ça ruisselle jusqu'à nos crédits. Cette tendance donnait de l'espoir de retrouver des taux autour de 3% cet été. Pourtant, on stagne bien au-delà, autour de 3,5%.
Le problème, c'est l'autre baromètre des banques, l'OAT 10 ans. C’est le taux auquel l'État français emprunte une référence pour nos banques. Et ce taux est très haut à cause de la mauvaise santé économique du pays. C'est donc parce que la France est endettée que nos crédits immobiliers nous coûtent cher.
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