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"L'incertitude politique n'arrange rien" : pourquoi reprise du marché immobilier reste "fragile"

En 2025, le marché immobilier français montre des signes de reprise, mais reste marqué par des disparités géographiques et une certaine fragilité.

Un bien immobilier (image d'illustration)

Crédit : Unsplash

Immobilier : une reprise fragile

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Immobilier : une reprise fragile

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Martial You - édité par Alexian Giron

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Selon les notaires, le marché immobilier "va mieux", en 2025. La situation reste pourtant complexe. Il y a eu 921.000 transactions fin septembre, contre 832.000, un an auparavant, équivalent à une hausse de 11%. En 2020, la France avait dépassé le million d'achats.

Depuis le début de l'année 2025, le nombre de crédits immobiliers a bondi de 37% puisque les taux se sont stabilisés, souligne la Banque de France. Environ 3,09% sur 20 ans. Il est donc possible de redevenir propriétaire. Huit achats sur dix concernent la résidence principale.

Le pouvoir d'achat immobilier s'est amélioré. Il est désormais possible d'acheter en moyenne, avec un tiers des revenus dans les remboursements, 81 mètres carrés, actuellement, contre 75 mètres carrés en 2023 et 58 mètres carrés en 2008. 

Paris, Nice et Strasbourg : l'inflation repart à la hausse

Ce qui est inquiétant concerne la fragilité de ce marché et sa disparité géographique. En moyenne, on ne construit pas de logements neufs. Résultat : le parc ne se renouvelle pas et le marché est asphyxié. L'incertitude politique n'arrange rien et met à l'arrêt le secteur. Le niveau d'octroi des crédits a progressé de 0,6% en octobre dernier. Ce niveau d'octroi est trois à quatre fois plus important chez nos voisins européens qui ont des taux de crédit plus élevés qu'en France. 

Lorsque l'activité économique est dynamique, il est extrêmement difficile de se loger. Avec des mensualités de 800 euros par mois, il est possible d'acheter 12 mètres carrés à Paris, 33 mètres carrés à Bordeaux, 49 mètres carrés à Chambéry et 76 mètres carrés à Brive-la-Gaillarde.

À Lyon, Bordeaux, Lille et Nantes, les prix continuent de baisser et permettent au marché immobilier de "souffler". Au contraire, à Paris, Nice et Strasbourg, l'inflation repart à la hausse. Beaucoup de propriétaires hésitent à vendre alors qu'ils bénéficient de taux à 1% ou 1,5% sur 20 ans négociés il y a moins de dix ans. 

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