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ÉDITO - "Sauver Le Coq Sportif, c'est sauver une fierté française", estime Martial You

Le Coq Sportif est en redressement judiciaire, et deux offres ont été déposées pour reprendre la marque.

La marque Le Coq Sportif est à l'origine des tenues de sports modernes.
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
L'ECO & YOU - Qui peut sauver le Coq Sportif ?
00:03:07
Martial You - édité par Guillaume Dosda
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Sauver Le Coq Sportif, c'est sauver plus qu'une entreprise, c'est sauver une fierté française. Le Coq Sportif, c'est le maillot vert de Saint-Étienne, c'est le maillot jaune de Bernard Hinault, c'est la tenue blanche et jaune de Yannick Noah lors de la victoire à Roland-Garros en 1984. Lors des Jeux olympiques de Paris, le Coq Sportif avait battu Lacoste et était devenu l'équipementier officiel de la délégation française.

Un événement qui ne l'a pas sauvé, parce que les ventes se sont assez vite essoufflées. Et puis parce que le problème du groupe, c'est qu'il est surendetté. Et il faut de l'argent pour fabriquer des tenues avant de les vendre. On avait déjà eu quelques sueurs dans le sprint final avant les Jeux de Paris. Le Comité d'organisation avait remis 2,9 millions d'euros pour aider l'entreprise, mais surtout pour être certain d'avoir les tenues à temps.

Le Coq Sportif devait produire 150.000 tenues pour les sportifs et 220.000 pour les arbitres. À l'époque, il y avait des réunions de crise toutes les semaines. À la fin des Jeux, il y avait encore un trou de 60 millions dans la caisse, impossible à tenir. L'objectif aujourd'hui, c'est de sauver les emplois en France et l'usine historique située à Romilly-sur-Seine depuis 1882.

Deux offres de reprise

Le marché des équipementiers sportifs progresse mais moins vite qu'avant Covid. La plupart des articles sont fabriqués en Chine et la politique douanière de Donald Trump risque de faire bondir les prix et chuter les ventes. Des acteurs du prêt-à-porter se sont mis à faire des vêtements sportswear qui concurrencent les acteurs historiques. 

Aujourd'hui, une paire de chaussure vendue sur deux est une sneaker. Elles ne sont plus fabriquées que par Nike, Adidas ou Puma comme autrefois. Les grands noms aussi sont en difficulté. Puma vient de recruter un ex-patron d'Adidas pour essayer de se relancer.

Pour reprendre la marque, un homme d'affaire franco-suisse d'un côté : Dan Mamane, spécialisé dans la reprise de marques. Il avait racheté Conforama en Suisse par exemple. Face à lui, une armada. François-Denis Poitrinal, un investisseur adossé à Xavier Niel, le fondateur de Free, et Iconix, un fonds qui possède déjà les marques Lee Cooper et Umbro. La famille fondatrice de la marque est aussi embarquée dans l'histoire. 

La force de cette marque, c'est qu'elle ne peut pas disparaitre car elle symbolise la France. Elle lui ressemble aussi en étant surendettée. Réponse fin mai/début juin.

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