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Automobile : l'hydrogène sera-t-il le carburant de demain ?

Si ce carburant a été longtemps boudé, l'hydrogène est aujourd'hui en train de se développer. Toutefois, son prix élevé constitue un frein important.

La Toyota Mirai
La Toyota Mirai
Crédit : Toyota
Automobile : l'hydrogène sera-t-il le carburant de demain ?
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Christophe Bourroux - édité par Marie Gingault

C'est un record mondial et une info que RTL vous révélait ce matin : pour la première fois, une voiture à hydrogène de série, la Toyota Mirai, vient de passer la barre mythique des 1.000 kilomètres d'autonomie avec un seul plein. 


Un carburant longtemps boudé mais qui, aujourd’hui avec les normes environnementales et les restrictions de circulation dans les villes, est en train de se développer. Pour comprendre comment ça marche, on révise nos cours de chimie : quand on mélange de l’hydrogène à l’oxygène cela produit de l’électricité. Concrètement, le véhicule hydrogène produit lui-même son électricité, grâce à une pile à combustible. 

Et en termes de pollution, par rapport à une voiture essence ou diesel, pas de danger pour vos poumons. Vous pouvez coller votre nez au pot d'échappement, il n'en ressort pas un gramme de CO2 ou de polluant. C’est de la vapeur d'eau, de l’eau pure, qui sort, et que l’on peut d’ailleurs boire. En revanche, c’est plus compliqué pour la production : seuls 5% le sont de manière écologique. 

Point faible : le prix

Toutefois, cela coûte encore cher à fabriquer : trois fois plus que via le charbon par exemple. Tout l'enjeu est donc de fabriquer de l'hydrogène vert. Si l'on peut déjà rouler à l'hydrogène, c'est encore très mince comparé au pétrole. 864 voitures vendues en Europe l’an dernier dont 211 en France. En effet, il y a deux gros freins et en premier le prix. Comptez plus de 70.000 euros pour un modèle. De plus, cela coûte cher à stocker. Ainsi, il n’y a que 28 stations en France. 

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Pionnier en la matière, Toyota pense que 10 % de ses modèles rouleront à l'hydrogène et à l'électrique dans 4 ans. Hyundai, BMW et même Renault avec une gamme de véhicules utilitaires parient aussi sur cette énergie. Avec des prix en baisse puisque les coûts de production devraient baisser de 70 % d'ici à 2030.

Point fort : l'autonomie

Si le point faible de l'hydrogène est son prix, son gros atout en revanche c'est son autonomie. 1.000 kilomètres pour un record, mais vous pouvez rouler avec plus de 600 kilomètres d'autonomie. De plus, il n'y a pas de changement d'habitude pour l’automobiliste et cela ne prend que trois minutes pour faire le plein. D'ailleurs, plus de 1.000 stations sont prévues dans l’hexagone d'ici à 2028.

En outre, la France a annoncé un plan d'investissement sur dix ans avec 7 milliards d'euros contre 9 pour l’Allemagne, mais sur cette technologie l'hexagone dispose de nombreuses entreprises de pointe comme Air Liquide, Total, Valéo Michelin ou encore Faurecia. Un secteur qui espère qu’à terme cela pourra compenser la perte d’emploi lié au déclin du diésel. Ainsi dans quelques mois une usine va se développer à Belfort avec 400 postes à la clé. 

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