Voitures électriques : "Sur l'autoroute, il y a 4.000 bornes dont plus de 80 % ultra rapides", indique Clément Molizon, de l'Avere
Les bornes de recharge pour les véhicules électriques sont de plus en plus nombreuses. Une bonne nouvelle pour les propriétaires qui n'ont plus besoin de planifier leurs voyages dans les moindres détails.
Le réseau de points de recharge pour les véhicules électriques continue de s'étoffer. Il y a actuellement 170.000 points de recharge en France, dont 4.000 sur les autoroutes, d'après Clément Molizon, délégué général de l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere).
Les automobilistes qui roulent à l'électrique peuvent parcourir des distances de plus en plus importantes, à mesure que les véhicules évoluent. Surtout, les craintes de se retrouver sans électricité s'amenuisent, vu que les bornes se multiplient. "Au mois de juillet, tout s'est plutôt bien passé, il n'y a pas eu de saturation", rassure le délégué général de l'Avere.
Les propriétaires de ces véhicules peuvent se rassurer pour la route des vacances. "Sur les autoroutes, vous n'avez pas vocation à rester pendant des heures, donc l'idée est de faire son plein d'électrique sur ces temps de pause", explique sur RTL Clément Molizon, qui indique que "plus de 80 à 85 % des bornes sur les autoroutes" sont ultra-rapides.
"L'électrique est plus rentable que le thermique"
Pas besoin, donc, de planifier son voyage dans les moindres détails. "Il suffit de prendre son téléphone ou l'application de son véhicule, planifier son trajet et vous saurez où vous arrêter et pendant combien de temps. Il n'y a pas besoin de planifier de façon démesurée par rapport à un véhicule thermique."
Faire le choix de l'électrique, c'est aussi faire des économies, d'après Clément Molizon. "Si on regarde le budget carburant à l'année, il est divisé par trois."
Il ajoute : "Le coût à l'achat est plus important [qu'un véhicule thermique]. On attend, en fait, les effets de masse pour que les prix, peu à peu, baissent et qu'on soit à parité de prix. En revanche, en coût total de possession, c'est-à-dire en intégrant le carburant et l'entretien, on a un véhicule qui, aujourd'hui, est plus rentable qu'un véhicule thermique en 3 à 4 ans."
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