VIDÉO - Après son allocution, Macron a poussé la chansonnette dans les rues de Paris

Aux bruits de casseroles s'entrechoquant, Emmanuel Macron a préféré "Le refuge", une chanson pyrénéenne d’Edmond Duplan. Lundi 17 avril au soir, alors que les Français venaient d'écouter son allocution présidentielle présentant la feuille de route des 100 prochains jours, le chef de l'État "s'est accordé un moment avec son épouse pour marcher dans les rues de Paris", selon l'Élysée. 

De retour d'un dîner à la brasserie la Rotonde avec son épouse, Emmanuel Macron a ainsi été aperçu dans le quartier Sainte-Placide, dans le VIᵉ arrondissement de Paris. C'est là que le groupe de choristes du chœur Saint-Longin a alpagué Emmanuel Macron pour lui proposer de pousser la chansonnette avec eux, comme l'attestent plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux. 

Les jeunes ont immédiatement proposé "Le refuge", un chant pyrénéen que le chef de l'État "affectionne et connaît". Il l'avait d'ailleurs déjà entonné en juillet 2021, lors d'un déplacement dans la région, en hommage à sa grand-mère maternelle native de Bagnères-de-Bigorre. 

Une proposition que le chef de l'État a volontiers acceptée "pour un couplet". Les choristes ont alors ouvert Canto, une application de karaoké proposant des chants "populaires et traditionnels" et ont chanté "Le refuge" jusqu'à la fin. 

Le petit intermède musical n'a duré que deux minutes, mais fait beaucoup parler sur les réseaux sociaux, notamment parce que l'application Canto est largement associée à l'extrême droite française. Selon Libération, on y retrouve même des chants militaires du IIIe Reich. 

Les choristes ayant interpellé le chef de l'État serait d'ailleurs "à tendance identitaire", selon nos informations. "Il ne pouvait connaître à ce moment-là les antécédents de chaque personne avec laquelle il discutait", se défend toutefois l'Élysée.

Mais la vidéo a surtout fait polémique, parce qu'en même temps, les Français et les opposants politiques d'Emmanuel Macron exprimaient leur colère face à un Président "totalement déconnecté de la réalité" et "sourd" à la colère de la rue.