Variole du singe : pourquoi les personnes âgées sont-elles moins à risque ?

La page du coronavirus n'est toujours pas tournée, mais un nouveau virus interroge les autorités sanitaires européennes ces derniers jours. La variole du singe commence à se propager au Royaume-Uni où chaque jour les cas sont de plus en plus nombreux, a indiqué dimanche 22 mai Susan Hopkins, responsable médicale de l'Agence britannique de sécurité sanitaire.

En France, un premier cas a été confirmé deux jours auparavant. D'après les autorités sanitaires britanniques, la transmission est constatée "principalement chez des individus qui s'identifient comme homosexuels ou bisexuels ou chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Ce lundi 23 mai, la Haute autorité de santé devrait se prononcer sur l'opportunité de premières vaccinations, a révélé le journal La Croix. 

En effet, la variole a été éradiquée en France au début des années 1980 grâce à un vaccin. C'est pourquoi, les personnes de plus de 50 ans sont moins exposées à ce nouveau virus de variole, l'obligation vaccinale ayant été levée en 1984 en France. Ce vaccin permet donc une protection croisée entre la variole et la variole du singe. En cas d'infection, les personnes vaccinées seront alors capables de produire des anticorps pour combattre le virus. 

Reste désormais à savoir si la transmission va être assez importante pour lancer une campagne de vaccination sur le territoire. Signe rassurant, l'OMS a précisé que "la transmission de personne à personne ne peut à elle seule entretenir une éclosion" de la maladie.