Pour la première fois en France, une multinationale, Total, va être attaquée devant la justice pour inaction climatique. Des villes et des ONG souhaitent que le groupe pétrolier respecte davantage l'accord de Paris.
Toute société d'au moins 5.000 employés, fixée sur le territoire français, a le devoir de prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales : la santé, la sécurité des personnes ainsi que l'environnement.
Tel est le premier article de la loi relative au devoir de vigilance votée le 27 mars 2017. C'est sur cette base que treize collectivités comme par exemple Biarritz, Grenoble ou Sevran et cinq associations devraient attaquer Total en justice aujourd'hui.
C'est historique car jusqu'à présent, jamais la justice française n'avait eu à traiter un cas de contentieux climatique. Les plaignants reprochent à Total de ne pas en faire assez pour respecter l'accord de Paris de 2015, visant à limiter à 1,5 C° la hausse des températures d'ici à 2100.
Les plaignants, se basent sur un rapport du centre de recherche américain Climate Acomptability, ayant classé Total comme le 19e plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde entre 1988 et 2015 et responsable de 0,9% des émissions sur la période. Il faudrait donc, selon ces collectivités, que Total présente un plan crédible.
Du côté du pétrolier, il met en avant ses efforts : notamment concernant son développement du gaz qui représente moins de CO2 que le pétrole et ses acquisitions dans le solaire. Le PDG de Total avait affirmé que son groupe était ouvert au dialogue.
En octobre dernier, Total avait déjà été assigné par des associations ougandaises concernant un projet pétrolier dans le pays africain. On appelle ça la justice climatique : entre 2006 et 2019, plus de 1.300 plaintes relatives au réchauffement climatique ont été déposées dans une trentaine de pays.
Il s'agit souvent de plaintes contre des pays afin de respecter les engagements pris pour la planète. C'est le cas en France avec l'Affaire du siècle et cela a même été une victoire aux Pays-Bas où l'État s'est vu condamné pour inaction climatique. C'est symbolique mais c'est aussi l'idée que face au réchauffement, il est temps pour la justice de se mettre au vert.
L'entreprise américaine souhaite éliminer d'ici 2025, l'utilisation du glyphosate sur le blé ou l'avoine qu'il utilise dans ses produits comme les Smacks, les All bran ou les Special K.
Cette initiative a été imaginée par la société Méditerranée Environnement qui propose un concept de pelouse à base de noyaux d'olives. Les terrains de foot peuvent être dangereux pour la santé à cause des petites granules de caoutchouc issus des pneus. Il s'agit donc de changer ces granules par 60 tonnes d'olive.
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