Sanglier Rillette : "J'ai plus de respect pour mes animaux que pour l'être humain", confie sa propriétaire sur RTL

PODCAST - Dans "Tenaces", Anaïs Bouton reçoit Élodie Cappé. Grande amoureuse des animaux, elle s'est battue pour pouvoir garder son sanglier nommé Rillette. Elle revient sur sa ténacité et son envie d'aider les animaux.

Elodie Cappe pose avec un sanglier domestiqué nommé « Rillette » qu'elle a sauvé et qu'elle élève depuis plus d'un an, dans le centre de la France, le 24 décembre 2024.

Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

47. Élodie Cappé, "maman" de Rillette et Brigitte Bardot des temps modernes

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Pour Élodie Cappé, les animaux sont une passion. "Je vais dire une phrase qui va peut-être choquer, mais c'est profondément vrai. J'ai plus de respect pour mes animaux que pour l'être humain. L'être humain m'a profondément déçue. Mais mes animaux, par contre, vous savez, votre chien, même si vous avez passé une mauvaise journée, vous fera toujours la fête."

Chez elle, c'est une véritable arche de Noé avec des chats, des chiens, des chevaux et même... un sanglier. Elle n'hésite pas à parcourir la campagne pour sauver des animaux errants et leur trouver une famille. Jusqu'au jour où c'est un marcassin qui vient à elle, en se retrouvant dans son jardin.

Un jour d'avril, une laie minuscule, perdue et blessée, entre dans la vie d'Élodie, éleveuse de chevaux. "Au départ, on ne devait pas la garder. On ne s'est même pas posé la question avec mon mari parce que c'était une évidence. On était là juste pour lui venir en aide. Et puis après, le but, c'était de la relâcher", explique-t-elle au micro de Tenaces, un podcast RTL. Mais aucun organisme n'en veut. Petit à petit, elle s'attache à cette bête très intelligente.

Elle décide de garder Rillette et veut tout faire dans les règles. Mais c'est là que les choses se compliquent : on menace d'euthanasier l'animal. Alors commence un bras de fer juridique à coup de pétitions. Elle récoltera plus de 500.000 signatures. "Il faut taper sur la table et taper aux bonnes portes. Et ma ténacité a toujours payé et je me suis dit, de toute façon, je n'abandonnerai pas. Il y a des textes de loi, il y a des lois. C'est où tout le monde ou personne. Parce qu'entre-temps, dans cette connerie qui est une bêtise humaine, c'est que des tas de gens m'ont contactée. Et j'en étais, jusqu'avant mon procès, à 72 sangliers détenus en toute légalité sur le territoire français."

Têtue, elle ne rend ni les armes ni le sanglier. Pendant un an et demi, elle s'est battue. "Cette histoire aurait dû être réglée dès le début, dès lors de ma première demande. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui l'État a pris 1.500 euros d'amende, et le juge l'a bien mentionné dans son rapport d'audience. Aujourd'hui, je serais curieuse de savoir, de prendre une feuille, un crayon, et de calculer combien cette histoire a coûté aux contribuables."

Aujourd'hui, le sanglier est hors de danger. Depuis sa médiatisation, Élodie reçoit régulièrement des visites et des appels de personnes en détresse, cherchant conseil ou aide. Élodie est perçue comme une figure de courage et de détermination, souvent comparée à une "Brigitte Bardot des temps modernes".

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>> Tenaces est un podcast consacré à des femmes qui se sont battues, qui ont osé... C'était impossible, alors elles l'ont fait ! Dans chaque épisode, Anaïs Bouton vous présente une personnalité dont le parcours est puissant, inspirant, original. "Tenaces" ou l'art de ne jamais rien lâcher.

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