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Chiens et chats : comment bien prendre soin de votre animal de compagnie quand il fait froid

Avec le froid qui s’installe, on se pose des questions pour le bien-être et la bonne santé de nos animaux. On vous y répond.

Les chiens s'invitent dans la campagne des municipales de Paris. (Illustration)

Crédit : Rebecca Scholz / Pixabay

Hélène Gateau - édité par Hélène Gateau

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Première question cruciale : nos chiens et nos chats sont-ils plus résistants que nous au froid ? Alors oui pour deux raisons : ils sont mieux équipés grâce à leurs poils, qui agissent comme un isolant thermique. Et ils ont un métabolisme de base plus rapide que le notre, donc ils produisent une chaleur interne plus importante.

Ces deux éléments les rendent naturellement plus résistants que nous au froid. Mais attention, il y a des variations individuelles ; un chat qui sort peu est moins résistant qu’un chat qui a l’habitude de passer beaucoup de temps dehors.

Les chiens équipés d’un pelage avec un sous-poil dense sont plus à l’aise quand il fait froid. Les jeunes, les seniors et les animaux malades sont plus vulnérables quand il fait froid, car leur métabolisme est moins efficace. Les petits chiens perdent aussi plus rapidement leur chaleur corporelle. 

Faut-il mettre un manteau à son animal ?

C’est probablement la question la plus clivante, et la réponse est scientifique : un manteau est utile quand il compense une faiblesse physiologique.
Les chiens à poil court, sans sous-poil isolant, de petite taille, très minces,  qui n’ont pas une légère couche adipeuse sous la peau pour les isoler (les lévriers), et donc les jeunes, âgés ou malades cités précédemment : chez eux, le manteau va leur apporter un confort, réduit la dépense énergétique liée au froid et limite les tensions musculaires et articulaires.

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En revanche, sur un chien nordique ou très actif, un manteau peut être inutile, voire gênant. Le bon manteau n’est pas "mignon" : il est ajusté, respirant et imperméable. 

Nos animaux tombent-ils malades plus souvent en hiver ?

Alors ils n’attrapent pas froid et le rhume humain, car les virus ne sont pas les mêmes. Mais le froid affaiblit les défenses immunitaires, chez l’animal comme chez nous. Résultat : les chiens peuvent développer des trachéites, bronchites ou toux de chenil, et les chats sont sujets aux syndromes respiratoires félins, souvent réactivés en hiver. Le froid, l’humidité et les variations brutales de température sont des facteurs aggravants.

Nos chiens et nos chats ont-ils besoin de manger plus en hiver ?

Sur le plan physiologique, lutter contre le froid augmente effectivement la dépense énergétique : produire de la chaleur consomme des calories. Mais uniquement si l’animal est réellement exposé au froid. Un chien qui vit majoritairement à l’extérieur, ou qui fait beaucoup d’activité physique en hiver (randonnées, neige), peut avoir besoin d’une ration légèrement plus riche.

En revanche, pour la majorité des chiens et chats d’intérieur, chauffés, qui sortent moins longtemps qu’en été, augmenter la ration est une erreur et conduirait à une prise de poids hivernale. 

Faut-il adapter leur mode de vie en hiver ?

Il ne s’agit pas de réduire toutes leurs activités, mais de les adapter intelligemment.
- Moins de longues sorties statiques, plus de balades actives mais plus courtes
- S'il a l'habitude de sortir vadrouiller, on garde son chat à l'intérieur la nuit tombée 
- Une vigilance sur le poids : l’hiver favorise la prise de masse grasse, néfaste pour les articulations
- Et surtout : respecter leur besoin de repos. Le métabolisme consomme plus d’énergie pour lutter contre le froid, et dormir davantage est une réponse physiologique normale. Un animal qui dort plus l’hiver n’est pas “déprimé”, il s’adapte.

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