À la Saint-Valentin, certains décident de s'inscrire sur des sites de rencontre. Selon un sondage publié par Harris, lundi 13 février, un quart des Français a été victime d'une "arnaque sentimentale" en ligne. L'une des escroqueries les plus courantes est le "catfishing" qui consiste à mentir sur son identité.
Ainsi, les escrocs créent, sur les réseaux sociaux ou sur les applications de rencontres, un faux profil, en utilisant des photos d'autres personnes. Ils entrent en contact avec leurs victimes pour tenter de leur voler des données personnelles ou de l'argent. Les arnaqueurs sévissent en ligne, à la recherche d'internautes en quête d'affection.
Le site Signal Arnaques alerte sur cette pratique en expliquant que la phase de "séduction" peut durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Sur une longue durée, l'escroc parle avec sa cible, la complimente et noue une relation. Lorsque la victime développe des sentiments pour son interlocuteur, celui-ci lui demande de l'argent sous divers prétextes (problème de transport, vol de bagages...).
Certains n'hésitent pas à faire du chantage à leur victime en les poussant à prendre des photos intimes et en menaçant ensuite de les divulguer. Pour être sûr de ne pas être face à un escroc, certains indices doivent alerter : l'impossibilité de rencontrer son interlocuteur, des déclarations d'amour enflammées. Des demandes de photos compromettantes ou d'argent sont également suspicieuses.
Depuis mars 2022, les victimes de "catfishing" ont la possibilité de porter plainte en ligne sur la plateforme Thésée. En février 2022, le documentaire Netflix l'Arnaqueur de Tinder avait révélé comment un homme avait réussi à soutirer plusieurs dizaines de milliers de dollars à des femmes après leur avoir parlé sur l'application de rencontres. Il avait ainsi alerté sur un phénomène plus répandu qu'il n'y paraît.