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Coupe du monde 2026 : embarquée en barrages, l'Italie craint un nouveau traumatisme après sa lourde défaite contre la Norvège

L'Italie a terminé à la deuxième place de sa poule qualificative pour le Mondial 2026, après sa nouvelle défaite contre la Norvège, dimanche 16 novembre.

Les Italiens après leur défaite contre la Norvège, le 17 novembre 2025.

Crédit : Alessio Morgese / NurPhoto / NurPhoto via AFP

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Les vieux démons de l'Italie vont-ils se réveiller ? Obligée de s'imposer par neuf buts d'écart dimanche 16 novembre contre la Norvège pour se qualifier directement à la Coupe du monde 2026, la Squadra Azzurra n'a même pas effleuré cette perspective, s'inclinant lourdement malgré l'ouverture du score acquise, à Milan contre les partenaires d'Erling Haaland (1-4).

"Dans ce match, tous nos défauts sont ressortis. Dès que nous encaissons un peu, nous sommes en difficulté", a regretté au micro de Sky Italia, le sélectionneur Gennaro Gattuso, qui avait été nommé en juin pour remplacer Luciano Spalletti, après une première défaite cinglante contre les Norvégiens lors du match aller à Oslo en juin (0-3). "On doit présenter nos excuses à nos supporters, finir ces qualifications sur une défaite aussi lourde est inacceptable", a-t-il ajouté.

Le format des qualifications critiqué

Cette semaine, il avait pesté contre le format des qualifications, jugeant qu'il était plus dur de décrocher sa place au Mondial en tant que nation européenne. "En 1990 et 1994, il y avait deux équipes africaines, maintenant il y en a huit [neuf en réalité]… Ce n'est pas une polémique, mais à notre époque, le meilleur deuxième en Europe se qualifiait directement pour la Coupe du monde", avait-il expliqué, l'aune de son passé de joueur.

Mais pas de quoi apaiser la presse italienne ce lundi matin. "Il y a une grande différence entre ne pas marquer neuf buts et en encaisser quatre à domicile, devant 70.000 spectateurs. L'Italie a perdu son dernier match de qualification à la Coupe du monde, et de manière lamentable", écrit Il fatto quotidiano, quand Eurosport Italia parle d'"une véritable humiliation". "Même pas le luxe d'un demi-regret, d'une demi-vengeance : le dur labeur des barrages attend l'Italie, qui s'est effondrée", pointe de son côté le Corriere della Serra.

Fin de malédiction ou troisième échec de suite ?

La sélection transalpine passera donc par des barrages européens en mars prochain - une demi-finale et une finale disputés en matchs secs - pour tenter de mettre fin à la malédiction, douze ans après sa dernière participation au Mondial. Une anomalie pour un pays quadruple champion du monde (1934, 1938, 1982, 2006).

Sur leur route vers le Mexique, le Canada et les États-Unis, qui sera connue jeudi, l'Italie retrouvera en demi-finales l'un de ces cinq adversaires potentiels : Roumanie, Irlande du Nord, Pays de Galles, Macédoine du Nord et Suède.

Un duel contre l'un des deux derniers cités rappellera à coup sûr des traumatismes à toute la Botte. C'est en barrages que la Nazionale a chuté, contre la Suède pour la Coupe du monde 2018 (défaite 1-0, nul 0-0), et contre la Macédoine du nord (défaite 1-0), pour le Mondial 2022.

"Nous devrons essayer d'aborder ces barrages avec légèreté, en étant bien préparé, physiquement et mentalement. Il ne faut pas avoir peur car la peur te bloque, le ballon commence à peser cent kilos", a prévenu Gennaro Gattuso la semaine passée, déjà résigné.

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