Sa sortie avait créé un malaise et un tollé alors que les soignants sont sur le front en pleine crise du coronavirus dans les hôpitaux de France. Christophe Lannelongue, directeur de l'Agence régionale de Santé Grand Est, a vu le gouvernement mettre fin à ses fonctions après qu'il a indiqué qu'il n'y avait pas de raison d'interrompre les suppressions de postes au CHRU de Nancy.
"Le directeur de cabinet du ministre de la Santé m'a contacté ce matin (mercredi 8 avril) pour me dire que le gouvernement souhaitait mettre fin à mes fonctions en raison du débat sur le CHU de Nancy", a expliqué Christophe Lannelongue à l'AFP.
"Il y a un malentendu. À aucun moment je n'ai remis en doute la légitimité du ministre (de la Santé) à décider, ce qu'il a fait dimanche puisqu'il a annoncé qu'il y avait bien suspension du projet et que la question serait reprise plus tard", a ajouté a-t-il, expliquant retourner à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
Les propos polémiques avaient été tenus vendredi, lors d'une conférence de presse téléphonique. Christophe Lannelongue estimait alors qu'il n'y avait "pas de raison de remettre en cause" le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (Copermo).
Ce comité est chargé de piloter la suppression de 174 lits (sur 1.577 en 2018) et de 598 postes au CHRU de Nancy (sur environ 9.000). "Nous aurons quelques semaines de retard mais la trajectoire restera la même", avait-il ajouté. Des propos qui ont suscité l'ire de nombreux élus lorrains, plusieurs écrivant au ministre de la Santé, Olivier Véran.
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