Grâce à un document déclassifié de la CIA, on a découvert l’opération Acoustic Kitty. Au début des années 60, en pleine Guerre Froide entre les USA et l’URSS, la CIA se lance dans un projet assez fou pour espionner les Soviétiques : utiliser des chats. C’est discret, ça se faufile facilement partout et personne ne peut se douter que ça vous espionne. Surtout à l’époque, il y avait beaucoup de chats errants dans les rues de Moscou. L’idée de la CIA, était d’en infiltrer un près du Kremlin pour essayer d’écouter les conversations entre agents du KGB.
Dans
une première phase, les scientifiques américains ont dressé les chats pour leur
apprendre à réagir à des indices auditifs. Un certain son leur indiquait
d’aller à gauche ou un autre que la personne à espionner était sur leur droite.
On les a aussi préparés à ne pas être surpris par des imprévus comme un coup de
klaxon dans la rue. Et après, ils sont passés sur la table d’opération.
Une
petite intervention chirurgicale sous anesthésie pour leur implanter une
antenne dans la queue ou la colonne vertébrale. Cela servait à envoyer les
ordres. Un émetteur radio, une pile et un microphone dans l’oreille pour
écouter les conversations et renvoyer ça à la CIA via des fréquences radio
indétectables. Tout ça pour un coût de 20 millions de dollars.
Pour sa première mission-test, la
CIA décide de lâcher un chat-espion dans un jardin public à Washington près de
l’Ambassade de Russie. Objectif : écouter la conversation entre deux
diplomates. Les agents américains ouvrent la porte d’une camionnette en
planque, ils lâchent le chat. Celui-ci s'est fait écraser par un taxi. Ils ont réessayé plus tard, mais échec
total.
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