Une nouvelle déclaration d'Emmanuel Macron qui déchaîne ses opposants. Ce lundi 26 juin, le président de la République a affirmé à une mère de famille de Marseille, où il était en visite, que son fils pouvait trouver facilement du travail dans la ville : "Moi, je vous promets, je fais le tour du Vieux-Port ce soir avec vous, je suis sûr qu’il y a dix offres d’emploi".
Cette nouvelle déclaration vient s'ajouter aux nombreuses autres. Dans le même style, il avait répondu à un homme lui exprimant ses difficultés à trouver un emploi dans l'horticulture : "Je traverse la rue et je vous trouve un travail". Une position que le président de la République n'a pas cessé d'assumer, comme à Dunkerque, en mai : "Il y a quelques années, ça m’avait valu beaucoup d’ennuis, je disais qu’il fallait traverser la rue. Là, il faut faire un mètre."
Le chef de l'État s'est également fait remarquer par des petites phrases jugées comme du mépris de classe par ses opposants. En 2017, lors de l'inauguration de Station F, le campus créé par Xavier Niel à Paris, Emmanuel Macron a ainsi déclaré : "Une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien", en référence au bâtiment, un ancien dépôt ferroviaire.
Un an plus tard, l'ancienne porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye, a publié sur les réseaux sociaux la vidéo d'une réunion de travail dans laquelle on pouvait voir le président de la République passablement énervée : "On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas, les gens pauvres restent pauvres". Et Jean-Luc Mélenchon de lui répondre : "Ce qui coûte un pognon de dingue, c'est vous et vos cadeaux aux ultrariches".
Le 29 août 2018, lors d'un voyage au Danemark, pour évoquer un changement dans le système danois qui a été accepté par la population, le chef de l'État a qualifié les Français de "Gaulois réfractaires au changement". Une idée qu'il avait déjà développée l'année précédente : "La France n’est pas un pays réformable. Dès qu’on veut éviter les réformes, on ne les fait pas. C’est un peuple qui déteste cela". Il avait plaidé le "trait d'humour" concernant la sortie danoise.
Lors de la crise du coronavirus, quand la vaccination était devenue obligatoire pour accéder à un certain nombre de lieux, devant les lecteurs du Parisien, le 4 janvier 2022, il avait répondu à une question relative aux non-vaccinés qui était nombreux en réanimation. "C’est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout."
Enfin, en pleine polémique de l'affaire Benalla, accusé d'avoir frappé des manifestants en cherchant à les interpeller, le 1er mai 2018, Emmanuel Macron s'était placé en chef de la situation : "S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher".
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