1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. PMA pour toutes : "Ne pas rembourser c'est créer une forme d'inéquité", estime un médecin
2 min de lecture

PMA pour toutes : "Ne pas rembourser c'est créer une forme d'inéquité", estime un médecin

INVITÉ RTL - Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d'éthique, est revenu sur le projet de loi sur la bioéthique, avec l’ouverture de la PMA pour toutes les femmes, qui est examiné au Sénat à partir de ce mardi 21 janvier.

L'invité de RTL du 21 janvier 2020
L'invité de RTL du 21 janvier 2020
Crédit : RTL
PMA pour toutes : "Ne pas rembourser c'est créer une forme d'inéquité", estime un médecin
00:10:38
Jean-François Delfraissy était l'invité de RTL du 21 janvier 2020
00:10:38
L'invité de RTL - Alba Ventura
Alba Ventura - édité par Quentin Marchal
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

À l'heure où la loi bioéthique est au centre des débats et dont le texte est étudié au Sénat ce mardi 21 janvier, le professeur Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d'éthique, est "pour" qu'il n'y ait pas de bioéthiciens professionnels car "la bioéthique doit évoluer et sa construction doit venir de différentes disciplines".

L'une des mesures phares de cette loi concerne la PMA pour toutes les femmes, qui a déjà été approuvée par l'Assemblée nationale, mais dont le Sénat a apporté des modifications notamment concernant le remboursement de la sécurité sociale. En effet, la PMA pour toutes sera remboursée sur critère médical. 

Au nom du Comité consultatif national d'éthique, Jean-François Delfraissy rappelle qu'il "avait laissé la porte ouverte mais qu'il était globalement favorable à un remboursement" parce que "ne pas rembourser c'est créer aussi une certaine forme d'inéquité".

Il y a également une question à laquelle la loi bioéthique ne répond pas, c'est celle de savoir s'il n'y a pas un risque d'ouvrir un droit qu'on ne pourra pas satisfaire du fait de la demande très importante. Selon ce professeur de médecine, "il faut que ce soit une politique d'État, c'est à dire qu'il y ait une vraie stratégie et un certain nombre de messages autour du don et on reverra, si on s'en donne les moyens, remonter le nombre de dons en France".

L'accès aux origines fait débat

À lire aussi