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Messe à l'église Sainte-Eustache à Paris
Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP
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Les fêtes religieuses du mois d'avril arrivent à grands pas. Mais alors que la France restera confinée au moins jusqu'au 15 du mois, comment celles-ci vont-elles se dérouler ?
Cette année, le lundi de Pâques tombe le 13 avril, la fête juive Pessah se déroule elle du 8 au 16 avril. Seul le ramadan commence après la fin annoncée du confinement, autour du 24 avril, mais Emmanuel Macron avait prévu dès le 23 mars : toutes les célébrations religieuses devront se faire sans rassemblement.
"Le Président a eu un langage de vérité : les fêtes, compte tenu de la situation actuelle, ne peuvent pas s'organiser comme cela se fait habituellement", a déclaré le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui.
Le CFCM a demandé aux responsables musulmans de maintenir les mosquées fermées et conseille aux fidèles de faire leurs prières chez eux. En ce qui concerne le ramadan, il rappelle que la pratique du jeûne "dépend intrinsèquement et individuellement de chacun là où il se trouve. Cette pratique n’est donc pas affectée directement par le contexte actuel".
En revanche, si le confinement était prolongé, les célébrations de rupture du jeûne ne pourraient se tenir fin mai. Mohammed Moussaoui envisage déjà des alternatives, comme "des distributions de repas répondant aux restrictions en vigueur".
Même choses pour les chrétiens : la plupart des églises ont annulé les messes dominicales pour limiter la propagation du Covid. Alors que les catholiques se préparent à vivre une semaine de Pâques particulière, le cardinal Sarah a publié un décret intitulé "En temps de Covid-19".
Ce décret propose de reporter "les expressions de la piété populaire et les processions qui enrichissent les jours de la Semaine Sainte et du Triduum Pascal à d'autres jours convenables, par exemple les 14 et 15 septembre".
Quant à la fête juive Pessah, qui commémore la sortie d'Égypte, là encore les autorités religieuses ont prévu de s'adapter. Dans une note, le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, précise que la soirée du seder sera limitée "à la cellule familiale au sens le plus strict".
Ce repas cérémonial, qui prévoit plusieurs plats, risque d'être moins faste. "Si certaines personnes ont des difficultés de ravitaillement en telle ou telle denrée, c'est sans gravité. Elles compenseront avec ce dont elles disposent", rassure le rabbin.
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