200 vidéos signalées ont déjà été épinglées via Pharos, la plateforme gouvernementale. Selon les informations de Franceinfo, l’association Osez le féminisme a lancé vendredi 21 janvier une campagne de signalements massifs de vidéos violentes.
Actes de torture et barbarie, viols, pédocriminalité et apologie du racisme : l'association féministe recense une multitude d'images violentes et illégales. "La pornographie est une industrie internationale multimilliardaire qui repose sur des activités illégales et sert d’alibi à des violences et humiliations extrêmes contre les filles et les femmes les plus vulnérables", indique le site de Osez le féminisme.
"Sous couvert de représenter de la sexualité, il y a en fait une véritable impunité de ces plateformes qui mettent en ligne des vidéos qui sont des actes de tortures, des viols filmés", explique Alyssa Ahrabare à la rédaction de France info, l’une des porte-paroles d’Osez le féminisme. Sur Twitter, le collectif Osez le féminisme appelle le ministère de l’Intérieur à se saisir sérieusement du sujet des violences perpétrées par le système pornocriminel.
En décembre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA)avait demandé à 5 sites pornographiques de renforcer les restriction d'accès aux mineurs. Le CSA avait alors mis en demeure cinq sites parmi les plus consultés dans l'Hexagone. Michel Combot, le directeur général de la fédération française des télécoms expliquait qu'il s'agissait d'une procédure qui existe et qui est efficace.
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