Ce lundi l'Agence européenne des médicaments (AEM) doit rendre sa décision quant à l'autorisation du vaccin Pfizer-BioNTech et s'exprimera sur un second vaccin, développé par Moderna, le 6 janvier prochain. Dans quelques jours, la France devrait ainsi lancer sa campagne de vaccination.
Mais avec la nouvelle variante du Covid-19 apparue au Royaume-Uni, ce calendrier est-il toujours d'actualité ? "Toutes les étapes de validation scientifiques sont respectées", explique sur RTL Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
"Les dernières données ne remettent pas en cause, à ce stade, l'efficacité du vaccin, y compris avec la circulation de la nouvelle souche au Royaume-Uni, précise-t-elle. Les données continuent d'arriver et c'est bien l'intérêt de la réunion de l'AEM aujourd'hui."
La France est particulièrement impliquée dans l'évaluation du vaccin
Christelle Ratignier-Carbonneil sur RTL
L'AEM se repose notamment sur les expertises sanitaires des agences nationales pour donner son avis. "La France est particulièrement impliquée dans l'évaluation, explique Christelle Ratignier-Carbonneil. Il y aura ensuite une phase de libération des lots : chaque lot doit faire l'objet d'une validation et d'une vérification de son contenu, de sa composition."
Se déroulera également une phase de surveillance "de l'efficacité vaccinale et des effets indésirables" constatés par les patients.
Au Royaume-Uni, premier pays à avoir lancé sa campagne de vaccination, des effets secondaires de ce type ont été constatés. "La connaissance que nous avons vient des essais cliniques sur un nombre de personnes important (plus de 20 000 pour le vaccin Pfizer-BioNTech), poursuit Christelle Ratignier-Carbonneil. On voit la survenue d'effets indésirables immédiats qui ne sont pas graves, transitoires : des douleurs au point d'injection, de la fatigue, qui se résolvent assez rapidement."
D'autres effets secondaires pourraient se produire à plus long terme, "c'est la raison pour laquelle il y a un dispositif de surveillance". "On a deux ou trois mois de recul au travers des essais cliniques, donc le suivi mis en place au niveau national va permettre de suivre l'ensemble des populations vaccinées, par la déclaration des effets indésirables, par les professionnels de santé et par les personnes vaccinées."
Sur le site signalement-sante.gouv.fr, il sera possible pour tous de faire une déclaration afin de signaler d'éventuels effets indésirables. "Ensuite, quand ces effets ont été déclarés, ils sont analysés par les centres régionaux de pharmaco-vigilance, il y en a une trentaine en France, qui étudieront chacun de ces effets, leurs caractéristiques, leur nombre, leurs qualités, de manière précise". L'ANSM publiera de son côté, toutes les semaines, un bilan sur ces effets indésirables.
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