Anne Hidalgo à Paris, Johanna Rolland à Nantes, Martine
Aubry à Lille, Jeanne Braseghian à Strasbourg et, bien que ça reste à confirmer
en conseil municipal, Michèle Rubirola à Marseille… Cinq femmes ont conservé, gagné ou pourraient obtenir un fauteuil de maire ce week-end sur les dix plus grandes villes de
France. Mais doit-on leur donner du "madame le maire" ou "madame la maire" ?
En 2014, l'Académie française stipulait dans une note
de sa rubrique "emplois fautifs" qu'on ne pouvait pas dire
"madame la maire", expliquant alors que "maire est un nom
masculin, que la personne qui exerce cette fonction soit un homme ou une femme".
Mais depuis, l'institution a adouci sa position et admet
désormais l'emploi de "madame la maire", sans oublier la forme
traditionnelle au masculin. "Madame le maire est la forme traditionnelle
qu'il n'y a aucune raison de proscrire si c'est le souhait des intéressées",
a déclaré Jean-Mathieu Pasqualini, directeur de cabinet du Secrétaire perpétuel,
au Parisien.
Est-ce réellement une question de choix ? Anne Vignot, élue maire écologiste de Besançon, est plus affirmative sur le sujet : "On
dit madame la maire", a-t-elle souligné sur France Bleu Besançon.
Quant à l'emploi de "mairesse", l'Académie
française ne le recommande pas au motif que le terme est désuet. Pour rappel, à
l'origine "mairesse" désigne l'épouse d'un maire. Le Larousse en
ligne propose pourtant une seconde définition : "Femme exerçant les
fonctions de maire."
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