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"Mon dernier souvenir de soirée, c'est d'avoir visité la caserne" : Laura a été victime d'une piqûre sauvage en plein bal des pompiers

Le 14 juillet 2022, Laura se rend à un bal des pompiers pensant s'amuser avec ses amis. Mais sa soirée prend une tournure dramatique lorsqu'elle réalise, le lendemain, qu'elle a été victime d'une piqûre sauvage... Découvrez son témoignage dans "Un jour, une vie".

Une seringue (illustration).

Crédit : Kristine Wook / Unsplash

Piqûres sauvages : la nuit qui a changé la vie de Laura

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Eugène Duval

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Un jour, une vie, c'est votre nouveau rendez-vous sur RTL de 9h30 à 10 heures cette saison. Chaque jour, Faustine Bollaert vous invite à découvrir des femmes et des hommes ordinaires aux parcours de vie extraordinaires. Parmi ces témoignages, celui de Laura. Le 14 juillet 2022, la jeune femme est victime d'une piqûre sauvage au bal des pompiers, qui signe le début d'une longue psychose...

Ce soir là, Laura est à Lyon, avec des amis, pour assister au traditionnel feu d'artifice, sur la place de Bellecour. La jeune femme travaille le lendemain et prévoit donc de rentrer tôt. Mais la soirée s'emballe, ses amis lui propose de la prolonger en se rendant à un bal des pompiers. Elle accepte.  

Aux alentours d'1 heure du matin, des pompiers proposent, à ses amis et elle, de leur faire visiter la caserne. Le groupe accepte et s'y rend. Et puis... Black out. C'est le dernier souvenir que Laura a de la soirée. 

Un petit point rouge au milieu de l'hématome

La jeune femme se réveille le lendemain chez elle, aux alentours de 10 heures, la tête lourde et sans aucun souvenir de la veille. Pourtant, elle n'a bu qu'un seul verre. La cause de son amnésie ne peut donc être l'alcool. Très vite, elle détecte une anomalie sur son corps : "je me suis douchée, et en me regardant dans le miroir et j'aperçois un bleu au niveau de mon bras", relate-t-elle. Mais lorsqu'elle regarde de plus près, quelque chose retient son attention : un petit point rouge au milieu de l'hématome. 

Laura comprend que quelque chose cloche. Après avoir questionné chacune de ses amies, Laura n'est pas plus avancée. Personne ne l'a vu tomber ou prendre un coup, mais l'une de ses copines la met en garde sur les piqûres sauvages, suggérant que c'était peut être ce qui lui était arrivé.

Laura commence à s'inquiéter. "La première chose que j'ai faite, c'est d'aller sur mon téléphone et faire des recherches", détaille la jeune femme. (Sur internet, ndlr) "On nous dit qu'on peut contracter le VIH et toute sorte de maladies incurables. Et là je me dis, c'est pas possible, ça ne peut pas arriver à moi."

La jeune femme se lance alors dans une mission reconstitution. Elle regroupe les différentes vidéos que ses amies ont faites au cours de la soirée mais aucune ne permet d'en savoir plus sur cette soirée. Ses copines sont unanimes : de toute la soirée, Laura n'a jamais été laissée seule. 

Risque de VIH

Si l'identité de l'agresseur reste encore inconnue, une chose se précise désormais : elle a été victime d'une piqûre sauvage. Sur les conseils de son amie, Laura décide de se rendre à l'hôpital. Arrivée sur place, le médecin lui confirme que le plus gros risque connu, lié aux piqûres, est le VIH. Problème : ce virus est détectable dans le sang seulement 3 mois après la contamination. Un bilan sanguin est quand même réalisé, pour s'assurer qu'aucune maladie (autre que le VIH) n'a été contractée. 

Une piste est tout de même privilégiée par les médecins, celle du GHB, la drogue des violeurs. Seulement il est impossible d'en avoir la certitude car plus de 12 heures se sont écoulées. La trace de cette drogue n'est donc plus visible dans le sang. Par prévention, les médecins proposent à Laura d'entamer un traitement contre le VIH. C'est à ce moment là qu'elle décide d'appeler ses parents pour tout leur expliquer. "Ils ont eu très peur", confie-t-elle. 

Trois mois plus tard, Laura effectue le test VIH et les résultats sont négatifs. Son traitement préventif contre le VIH a eu tout de même des conséquences physiques et psychologiques : "Avant de le prendre, je n'avais aucun problème de santé. Depuis, mon système immunitaire est extrêmement défaillant. Cela m'a créé aussi des déséquilibres hormonaux" explique-t-elle, avant d'ajouter : "même si je n'ai bu qu'un verre, depuis cette soirée, il est compliqué pour moi de boire de l'alcool".

Le responsable de la piqûre n'a toujours pas été retrouvé. Laura a voulu porter plainte contre "X", ce qui lui a été refusé car "cela ne servait à rien et qu'ils allaient perdre leur temps (ceux auprès de qui Laura a voulu déposer plainte, ndlr)". Une déclaration qui indigne Faustine Bollaert : "Personne n'a le droit de vous refuser une plainte", explique l'animatrice de Un jour, une vie

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