Une
manifestation a été organisée ce mercredi 25 décembre devant le ministère du
Logement pour contraindre l'État à agir et à donner un toit décent aux 4
millions de Français qui sont encore aujourd'hui mal-logés, alors qu'il y a 3,1 millions de logements vacants en France.
Jean-Baptiste
Eyraud, porte-parole de l'association Droit au Logement (DAL), faisait partie
des manifestants. Pour lui, le premier responsable de cette situation, c'est
l'État, "ceux qui font les lois et le budget du logement, qui ont laissé
filer la spéculation immobilière et les gains d'argent dans le logement cher
plutôt que le droit au logement".
Dans ce
qu'il qualifie de "drame social", Jean-Baptiste Eyraud n'épargne pas
les mairies dont "les politiques d'urbanisme participent à cette éviction
des ménages modestes" des centres économiques.
"La
rue, c'est la mort", clame le porte-parole de l'association Droit au
Logement. "On a 15 ans d'espérance de vie quand on vit dans la rue. On
meurt à un âge moyen de 48 ans. C'est criminel", a-t-il insisté. Réclamant
l'application réelle de la loi sur le Droit au logement opposable (Dalo) et de
la loi de réquisition des logements vacants, qui permettraient d'abriter les centaines
de milliers de personnes qui vivent dans la rue.
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