On refait le monde, avec :
- Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef au Figaro Magazine,
- Jean-Luc Mano, conseiller en communication,
- Claude Cabannes, rédacteur en chef adjoint de L'Humanité.
La justice a ordonné ce vendredi l'expulsion immédiate des squatteurs, qui occupaient depuis 2013 la maison de Maryvonne, une octogénaire, à Rennes. Le juge a non seulement refusé d’accorder un délai de deux mois qu’avait réclamé l’avocate de trois des occupants, mais a également condamné les squatteurs à verser à la partie adverse 800 euros au titre des frais de justice.
L'affaire avait suscité une certaine émotion à Rennes. La propriétaire avait largement fait état de sa détresse dans la presse locale, expliquant qu'elle ne pouvait récupérer sa maison et risquait de se retrouver à la rue après le décès de son compagnon chez qui elle était installée. L'avocate des squatteurs faisait valoir, de son côté, que la maison était laissée à l'abandon depuis des années et que Mme Thamin avait omis de saisir la justice pour demander l'expulsion des occupants illégaux.
Au vu de ce dossier, faut-il modifier la loi Dalo au profit des propriétaires ?
Pour Claude Cabannes, une loi à elle seule ne peut résoudre les problèmes de squat, d'un coup de baguette magique. Selon lui, il faut impérativement "construire du logement".
Jean-Christophe Buisson, quant à lui, estime que la loi doit être aménagée dans son application. En effet la justice met souvent du temps à se prononcer sur les cas comme celui de Maryvonne, ce qui pourrait inciter à "l'occupation illégale".
À partir du moment où la loi finit par ressembler à une incitation à l'occupation illégale, elle doit être au minimum aménagée.
Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef au Figaro Magazine
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