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Livreurs, éboueurs, commerçants... Ces travailleurs contraints travailler dehors malgré la vague de froid

Certains métiers n'ont pas le luxe de s'exercer en intérieur. Des travailleurs doivent assurer leurs missions dans un froid glacial, notamment sur la place du marché à Valenciennes.

Des éboueurs à Paris. (Illustration)

Crédit : AFP / JACQUES DEMARTHON

A Valenciennes, les travailleurs affrontent le froid hivernal

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Romaric Cayet - édité par Guillaume Cros

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En ce dimanche 28 décembre, les températures hivernales persistent dans toute la France, particulièrement dans le nord. Le plan "grand froid" a été déclenché le 24 décembre dans plusieurs départements pour venir en aide plus rapidement aux personnes vulnérables. Ce froid glacial ne rend pas la tâche facile à tous ceux qui travaillent dehors, dans le bâtiment, la logistique, l'entretien, les éboueurs, les agriculteurs, sur les marchés... 

À Valenciennes (Nord), pour le jour de marché, Pascal, éboueur, ramasse les déchets avant l'arrivée des premiers clients. "Je nettoie les alentours du marché. Je suis réveillé depuis 4h30 et j'ai commencé à 6 heures dans le froid. C'est un peu rude. Surtout quand il fait -1°C", reconnaît-il au micro de RTL.

"On finit par prendre l'habitude, puis c'est mieux que de la pluie", relativise Pascal, habitué à ces périodes de froid. "Il faut se couvrir en conséquence. On est bien équipé. Le bonnet, les gants et l'écharpe." 

S'adapter, le mot d'ordre

Pascal partage également à RTL la technique de l'oignon : deux vestes de service orange fluo pour se réchauffer. Cette technique est visiblement méconnue de certains commerçants. Sur le marché, Anaïs grelotte en installant son stand de vêtements. Son application météo indique : "Ressenti -6°C... C'est pas ouf".

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Son astuce à elle, c'est de "discuter avec les clients, ça fait oublier le froid". Anaïs note que les températures ont radicalement chuté ces derniers jours. "On a eu un mois de décembre assez doux par rapport à certaines années. Après, on s'adapte. On est là pour travailler", souligne-t-elle au micro de RTL. 

C'est quand même un travail physique. Les conditions météo, le froid... Musculairement, ça travaille

Hugues, livreur de fûts de bières

Thomas, le maraîcher du marché, assume avoir privilégié le choix du grand air. "Je suis vendeur de tomates. Je supporte plus le froid que rester à l'intérieur dans un bureau toute l'année."

A contrario, le fromager vit des jours éprouvants : "C'est fatigant, parce qu'on est toute la journée ici. On a un petit chauffage quand même." Un chauffage d'appoint qui souffle une légère brise d'air chaud dans son camion. Le thermomètre à l'intérieur affiche 3°C. C'est toujours ça de pris, selon lui.

"C'est quand même un travail physique. Les conditions météo, le froid... Musculairement, ça travaille", assure Hugues, livreur de fûts de bières, au nom de tous les travailleurs.

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