La ministre de la Santé fait son mea culpa. Agnès Buzyn s'est exprimée sur la récente polémique qui a fait suite au remplacement du Levothyrox, médicament contre l'hypo-thyroïde, par une nouvelle formule provoquant nombre d'effets secondaires indésirables pour les malades. Invitée d'Europe 1 ce mercredi 20 septembre, elle a reconnu un "défaut d'information" des personnes prenant ce traitement.
"J’ai vu arriver un certain nombre de remontées de terrain d’effets secondaires qui ont été interprétés par le corps médical essentiellement comme des effets secondaires liés à des déséquilibres hormonaux, mais je pense que les gens n’avaient pas été prévenus. Il y a vraiment eu un défaut d’information pour les malades, et je comprends leur désarroi", a-t-elle expliqué.
Les malades de la thyroïde militent en effet depuis plusieurs semaines pour le retour du Levothyrox. 9.000 personnes souffriraient des effets secondaires de la nouvelle formule.
Face à la polémique et aux plaintes des patients, la ministre de la Santé a annoncé la création d'une "mission d'information" à destination des malades. "J’annoncerai exactement la composition de cette mission dans les semaines qui viennent. Je pense que ça ne peut pas être uniquement une information descendante, très institutionnelle. Elle n’a pas fonctionné", explique Agnès Buzyn.
Et d'ajouter : "Les médecins et les pharmaciens n’ont pas été forcément aussi très informés, n’ont pas été les bons relais. On a nié le ressenti des malades, et c’est ça qui créé aujourd’hui cette colère que l’on ressent chez les patients". L'ancienne formule du Levothyrox doit être de nouveau disponible le 30 septembre ou le 1er octobre.
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