Des sous-préfectures visées, des échauffourées place de la Concorde, tout près de l'Élysée. Depuis jeudi soir, les débordements ont des airs de ressemblance avec la crise des Gilets jaunes. En région, les blocages ont la même géographie qu'en 2018, a déjà remarqué un ministre.
Or, c'est le cauchemar de l'exécutif, un embrasement dans la rue qui échapperait totalement aux syndicats. Mais pour l'instant, dans l'exécutif, on préfère dédramatiser. "Ce n'est pas non plus une déferlante", se rassure un conseiller, "c'est l'extrême-gauche habituelle qui brûle les poubelles". À l'Élysée, on reconnait sobrement qu'on reste vigilent face au durcissement du mouvement.
Alors, maintenant, que faire pour éteindre la contestation ? "Il faut que Macron parle vite", tranche un conseiller, "qu'il parle sur le fond social". Le chef de l'État qui peut difficilement laisser ses ministres seuls encaisser le coup politique du 49.3.
Réforme des retraites - Dans plusieurs villes, des rassemblements ont eu lieu, et les forces de l'ordre ont fait face à des casseurs, notamment à Paris ou à Lyon, où la mairie du IVe arrondissement é été prise pour cible.
Guerre en Ukraine - Un mandat d'arrêt international a été lancé à l'encontre de Vladimir Poutine, notamment pour "crimes de guerre" et "déportation illégale d'enfants ukrainiens".
Six nations - La France peut toujours croire en la victoire dans le tournoi, même s'il faudra qu'elle batte le Pays-de-Galles au Stade de France à 15h45, et que l'Angleterre batte l'Irlande dans le même temps.
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