Réforme des retraites : des incidents après des manifestations spontanées dans plusieurs villes

Après l'annonce du 49.3, des manifestations spontanées se sont organisées dans plusieurs villes. Des débordements sont toujours en cours à Paris et Marseille notamment.

Manifestant à Paris, jeudi 16 mars.

Crédit : Alain JOCARD / AFP

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Paris, Marseille, Nantes, Rennes. Toutes ces villes ont connu ou connaissent des débordements après des manifestations qui se sont organisées depuis la fin d'après-midi, ce jeudi 16 mars. Dans la capitale, les policiers sont intervenus place de la Concorde, où plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées. Les affrontements entre forces de l'ordre et manifestants continuent dans plusieurs rues de Paris. À 22 heures, 120 personnes avaient été interpellées.

Dans le sud de la France, à Marseille, plusieurs boutiques ont été saccagées en début de soirée. Les casseurs ont notamment visé les agences bancaires, mais également des boutiques de produits électroniques, de vêtements ou de téléphonie. Les manifestants ont par ailleurs mis le feu à des poubelles ou des conteneurs à ordures, ou improvisé des barrages avec des barrières de travaux, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre avec des gaz lacrymogènes.

Des manifestations violentes ont, en outre, éclaté à Rennes, avec notamment des tirs de mortiers vers les forces de l'ordre. La préfecture d'Ille-et-Vilaine a indiqué dans la soirée qu'"un rassemblement sauvage de 700 jeunes, dont une centaine d'ultras, dégradent actuellement la ville".

À Nantes, la situation était extrêmement tendue dans la soirée. Des manifestants ont mis le feu à des poubelles et à de nombreux tas d'ordures, non ramassés par les éboueurs en grève, dans le centre-ville. Des jets de cocktails Molotov, des tirs de mortier vers les forces de l'ordre ainsi qu'un assaut des manifestants ont pu être observés.

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