C'est un petit séisme dans le monde de l'automobile : après cinq années passées à la tête de Renault, Luca de Meo s'en va. Le constructeur l'a annoncé dimanche 15 juin, en fin de journée, en indiquant simplement que le patron souhaitait relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile.
Et de fait, selon Le Figaro, Luca de Meo va prendre les rênes du groupe de luxe Kering, ce qui serait le transfert de l'année au sein du CAC 40. Pour Renault, ce départ serait une perte importante, car le futur ex-patron laissera derrière lui un bilan positif.
Car lorsque Luca de Meo arrive chez Renault, en 2020, l'entreprise est encore sous le choc de l'arrestation de Carlos Ghosn, deux ans plus tôt. Cet Italien volontiers charmeur, as du marketing, passé par Fiat et Seat, va vite remettre en ordre de marche le constructeur avec son projet baptisé "Renolution", avec une avalanche de produits, dont le retour de la R5 en version électrique.
Côté finances, l'Italien permet à l'entreprise de reprendre sa marche en avant. L'an dernier, le chiffre d'affaires du groupe a ainsi progressé de 7,4%. Mais malgré ce bilan flatteur, Luca de Meo n'a toutefois pas réussi à faire grandir le groupe, encore absent des deux plus gros marchés du monde, à savoir la Chine et les États-Unis.
Aujourd'hui âgé de 58 ans, Luca de Meo quittera son poste le 15 juillet prochain, pressenti pour succéder à François-Henri Pinault à la tête du géant du luxe Kering.
Moyen-Orient - Pour la quatrième nuit consécutive, Israël frappe l'Iran et l'Iran a riposté. L'État hébreu a bombardé Téhéran, la ville de Mechhed, dans le nord-ouest, et des installations militaires. Réponse quasi immédiate : à l'aube, des détonations ont été entendues à Jérusalem et Tel Aviv.
États-Unis - Donald Trump a ordonné de nouvelles opérations anti-migrants à Los Angeles, à Chicago et à New York. Le président américain souhaite le "plus grand programme d'expulsions massives de l'histoire" visant ces villes dirigées selon lui par des "démocrates d'extrême gauche" à "l'esprit malade".
Argent - Il y a de moins en moins de distributeurs automatiques de billets (DAB) en France, mais on peut désormais trouver du liquide ailleurs. Plus de 27.000 commerçants proposent des retraits d'argent pour les clients qui ont la même banque. Progressivement, ce dispositif sera étendu à tous les détenteurs de cartes bleues, sans frais.
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