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"Ma fortune a complètement fondu" : l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn raconte sur RTL sa vie "confiné" au Liban, 7 ans après son arrestation au Japon
Lors de sa seconde arrestation en 2019, au Japon, la fortune de l'ancien patron de Renault était estimée à 120 millions de dollars. Sur RTL, ce mercredi, Carlos Ghosn affirme avoir "beaucoup perdu" depuis le début de ses ennuis judiciaires.
Carlos Ghosn au micro de Marc Olivier Fogiel sur RTL le 18 novembre 2025
Crédit : RTL
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"J'ai beaucoup perdu." Il ne faisait pas partie du club - très fermé - des milliardaires de ce monde... Malgré tout, le patrimoine de Carlos Ghosn était estimé à plus de 120 millions de dollars - par l’agence d’information financière Bloomberg - avant le début de ses démêlés avec la justice nipponne.
Sept ans jour pour jour après son arrestation au Japon, l'ancien patron de Renault-Nissan assure sur RTL, ce mercredi 19 novembre, que sa fortune a "complètement fondu". Et pour cause. Ses deux cautions - pour sortir de prison au Japon - lui ont coûté plus 10 millions de dollars. À cela s'ajoutent les "millions" dépensés pour son évasion rocambolesque et la perte de sa retraite chapeau de 770.000 euros par an associée à son ancien poste chez Renault.
"La justice française a bloqué tous mes comptes et elle a mis la main sur tous les biens dont je dispose en France", explique l'homme d'affaires, qui dit vivre "confiné" au Liban depuis sa fuite du Japon.
Quelques "ressources" au Liban pour "vivre de manière confortable"
Heureusement pour lui, celui qui était surnommé le "cost-killer" ("tueur de coûts") peut compter sur "quelques ressources" au Liban qui lui "permettent de vivre de manière confortable". Et de préciser : "Mais par rapport à ce que j'avais avant, évidemment, j'ai beaucoup perdu."
Malgré des pertes financières conséquentes, Carlos Ghosn affirme ne pas être "un homme de regrets". "Les choses sont arrivées, j'ai réagi par rapport à ce qui est arrivé, je regarde l'avenir. J'essaye de faire au mieux par rapport à la situation que je subis", conclut-il.
L'ancien patron de Renault doit être jugé, aux côtés de Rachida Dati, en septembre 2026 pour corruption et trafic d'influence par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire dite "Ghosn-Dati". Les deux mis en cause contestent les accusations.
