les civils, premières victimes du conflit
À Tel-Aviv, des images de l'AFP ont montré des immeubles éventrés où les pompiers recherchaient des survivants. D'autres projectiles ont touché les villes de Petah-Tikva et Bnei-Brak, près de Tel-Aviv, ainsi que Haïfa, dans le nord d'Israël, d'où s'élevait une épaisse fumée noire.
"Quand nous avons entendu les sirènes, nous sommes allés dans l'abri. Quelques minutes plus tard, nous avons entendu une explosion et quand nous sommes sortis, nous avons vu les dégâts, toutes les maisons détruites", a témoigné Henn, un habitant d'un immeuble frappé à Petah-Tikva, qui a dit attendre "des jours meilleurs".
En Iran, la situation est peu ou prou la même. Ce lundi, les rues de la capitale étaient pour la plupart désertes, les magasins fermés à l'exception de quelques épiceries et de nombreux automobilistes faisaient la queue aux abords des stations-service. Un vendeur a signalé une augmentation des achats compulsifs, disant que son magasin "était en rupture de stocks d'eau".
La veille, les avenues menant vers les sorties de Téhéran s'étaient remplies de longues files de voitures. "Nous n'avons pas pu dormir depuis vendredi à cause du bruit terrible des explosions. Aujourd'hui, ils ont frappé une maison dans notre ruelle et nous avons eu très peur. Nous avons donc décidé de quitter Téhéran", a raconté Farzaneh, une femme de 56 ans qui partait vers le nord.