Le Premier
ministre Jean Castex avait promis d'améliorer le fonctionnement des tests en
donnant, notamment, la priorité aux patients qui présentent des symptômes de la
Covid-19. Une façon de désengorger les laboratoires. Mais pour l'instant, ce
système ne fonctionne pas, les délais pour obtenir le résultat d'un test
restent excessivement longs. Ce que regrette Florence. Elle travaille dans un
laboratoire du groupe Biofusion dans le Tarn-et-Garonne et doit faire face
chaque jour à la colère des patients.
"Ça
peut être au téléphone avec des insultes. Dans le laboratoire, on a aussi des
gens qui s'énervent, qui claquent des portes. Un jour, deux jours, trois jours…
Puis au bout du quatrième jour, on commence à craquer. Aujourd'hui, on pense qu'on n'a ni les moyens techniques ni les moyens humains ni les moyens financiers de
travailler. Et surtout, on n'a aucune reconnaissance", témoigne-t-elle au
micro de RTL.
"On
donne toujours plus sans qu'on nous le demande parce qu'on a toujours fait en
sorte que nos laboratoires tournent et tournent bien pour pouvoir répondre du
mieux possible à nos patients. (…) Aujourd'hui, on ne peut pas leur répondre,
on ne peut pas les satisfaire. On est dans une impasse. C'est très difficile à
supporter. On est dans des situations d'épuisement total".
Face à cette
situation, Florence a choisi mardi pour la première fois de se mettre en grève. Plusieurs autres laboratoires ont fait de même, protestant contre une prime Covid jugée "dérisoire".
Coronavirus en France - Les admissions à hôpital continuent de progresser. Mardi, une centaine de personnes supplémentaires ont été admises dans les services de réanimation. Dans le même temps, les tests ont permis de détecter 8.000 nouveaux cas positifs.
Politique - Valéry Giscard d'Estaing, 94 ans, est hospitalisé à l'hôpital Georges Pompidou de Paris pour une "légère infection" aux poumons. Mais l'ancien président, qui n'a pas le coronavirus, "se sent bien", a assuré son entourage.
Football - C'est ce mercredi que la commission de discipline de la LFP se réunit pour statuer sur les cinq cartons rouges distribués lors de PSG-OM dimanche soir. Mais aussi sur l'altercation entre Neymar et Alvaro Gonzalez. Le Brésilien accuse le défenseur marseillais d'avoir proféré des insultes racistes.
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