Nuit plus sereine à Dijon. Après quatre jours de violence, il n'y a pas eu de tensions mardi soir. 150 membres des forces de l’ordre ont été déployés en renfort des effectifs locaux.
Le week-end dernier, des dizaines de membres de la communauté tchétchène sont venus de toute la France pour mener des expéditions punitives après l'agression d'un des leurs. En réaction avant-hier, des habitants du quartier des Grésilles ont exhibé des armes à feu et incendié des voitures.
Dans ce quartier, le retour au calme est apprécié mais l'amertume demeure. Après quelques heures de répit et le survol dans la nuit d’un hélicoptère sur l'agglomération dijonnaise, la chaussée a déjà été refaite à l'endroit où les voitures avaient été brûlées. Le soulagement prime mais il y a une certaine colère aussi des habitants. Contre la préfecture, contre l'État qu'ils accusent d’avoir abandonné le quartier pendant plusieurs jours.
"J'ai eu peur pour mes enfants, j'ai eu peur pour ma famille", explique Karim, un habitant. "On va créer un collectif et faire un dépôt de plainte commun contre le préfet pour non-assistance à personne en danger et mise en danger de la vie d'autrui."
"Pourquoi ça a duré trois jours ?", s'interroge-t-il encore. Une question de discernement face à des groupes lourdement armés, ont expliqué le préfet et Laurent Nuñez en visite mardi à Dijon. Le secrétaire d’État qui n’a finalement pas fait le déplacement aux Grésilles, ce qui a attiré l'attention de Malik et ses amis. Tous ont grandi ici.
"Aujourd'hui, on se sent un peu plus en sécurité parce qu’il y a monsieur le maire qui vient donc ils sont bien obligés de ramener les forces de l'ordre. Nous on y vit ici. Et on se demande pas si c'est assez sécurisé pour mes enfants à moi ?", s'énerve-t-il. Il reste un regret : celui d'avoir vu une simple bagarre virer en une question communautaire en 72 heures. Rivalité inexistante dans ce quartier selon tous ces habitants.
Commission d'enquête - "Avant de savoir, on ne sait pas", Jérôme Salomon cite Voltaire. Le directeur général de la Santé s’est justifié mardi sur la pénurie de masques.
Médicaments - Une des leçons de la pandémie. La relocalisation de la production de médicaments se précise. Des mesures seront prises pour limiter notre dépendance à la Chine, a annoncé Emmanuel Macron en déplacement dans un laboratoire Sanofi.
Coronavirus - Peut-être un espoir, en tout cas l’OMS parle de percée dans la bataille contre le virus. Un stéroïde donne des résultats, il réduirait d'un tiers la mortalité chez les cas graves. Une première.
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