Alors que le débat autour de la réforme des retraites fait rage en France depuis plusieurs semaines, une pension sur sept est mal calculée, très souvent au détriment des bénéficiaires, selon les révélations de la Cour des comptes. Ce manque à gagner est estimé à plus d'un milliard d'euros.
Chaque année, environ 140.000 nouveaux retraités sont concernés par ces erreurs de calcul. Les premiers responsables sont les employeurs qui transmettent aux caisses de retraite des informations erronées, avec des erreurs sur les montants des salaires. Ainsi, le nombre de trimestres de l'assuré est mal pris en compte. Dans ce cas, c'est aux caisses de retraite de procéder à des contrôles.
Mais ces caisses de retraite manquent d'effectif pour mener leur mission à bien. "Tous les samedi quasiment, il y a des dispositifs d'heures supplémentaires sur la base du volontariat. C'est la démonstration pour nous qu'il y a un problème d'effectif pour faire face à la charge de travail", confie Grégory Thomas, délégué CFTC à la Caisse nationale d'assurance vieillesse d'Île-de-France. "Aujourd'hui, il y a à peu près 400 techniciens retraite. Si on était 550 ou 600, ce serait très bien".
Un autre problème se pose, selon lui. Les logiciels informatiques utilisés sont défectueux. Il est alors vivement recommandé de conserver précieusement ses fiches de paie et certificats de travail. Sans ces documents, impossible de prouver qu'il y a des erreurs sur le calcul de la pension retraite.
Politique - Emmanuel Macron se rend ce mardi au marché de Rungis pour se frotter aux Français qui travaillent. Il s'agit du premier déplacement du président depuis la bataille sur les retraites à l'Assemblée nationale.
Santé - Un nouveau cas de rémission du VIH a été confirmé après une greffe de moelle osseuse : "le patient de Düsseldorf" n'a plus aucune trace du virus dans son organisme. C'est le 3e cas de rémission depuis "le patient de Berlin" en 2009 et "le patient de Londres" en 2019
Ukraine - La Chine se dit "très inquiète" du conflit en Ukraine, a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois. Pékin assure également vouloir "promouvoir le dialogue", alors que les États-Unis l'accusait d'envisager de fournir des armes à la Russie.