Ce mardi 1er février, les dirigeants du spécialiste des maisons de retraite Orpea sont convoqués chez la ministre déléguée en charge de l'Autonomie Brigitte Bourguignon. C'est la suite de la déflagration du livre Les Fossoyeurs, paru la semaine dernière et qui dénonce les maltraitances qui seraient exercés au sein des Ehpad du groupe privé. Une action collective en justice est en train d'être lancée.
Le principal syndicat du secteur Synerpa demande un renforcement des contrôles par les ARS (Agences Régionales de Santé) et un recensement des enquêtes de satisfaction. "Une blague", pour la responsable de l'association "Bien vieillir ensemble en Bretagne" Joëlle Le Gall.
"On plaisante !", lance-t-elle, avant de poursuivre : "Les familles ne parlent pas parce qu'elles ont peur du couperet". "Elles se disent : 'J'ai tellement eu de mal à trouver une place donc je n'ose pas dénoncer" des abus. Ces enquêtes de satisfaction, "ça ne veut rien dire !", déplore la responsable.
"On a travaillé avec plusieurs Ehpad et on a dénoncé certaines pratiques", assure Mme Le Gall, mais "ce sont les contrôles qui sont nécessaires". "On voit bien que les ARS n'ont pas le temps" de faire ces inspections qui interviennent "tous les cinq ans" seulement. "Et en plus", les établissements sont prévenus, regrette la présidente de l'association.
Le directeur général d'Orpea, Yves Le Masne, a été démis de ses fonctions, a annoncé le groupe dimanche dans un communiqué. Philippe Charrier, président non exécutif du conseil d'administration depuis mars 2017, est alors devenu "Président directeur-général de la société avec effet immédiat".
Coupe de France - Lundi, les Parisiens se sont inclinés face à Nice qui affrontera l'OM en quarts de finale. Leur dernière élimination prématurée remontait à janvier 2014 en 16e face à Montpellier.
Affaire Maëlys - Nordahl Lelandais a reconnu le meurtre de la petite fille : la mère de l'accusé a témoigné devant la barre "sous le signe du déni", a regretté l'avocat de la famille de la victime.
Port d'Anvers - Le reportage RTL en immersion dans le deuxième port d'Europe, porte d'entrée de la cocaïne sur le continent, se poursuit. Les journalistes ont rencontré les douaniers qui tentent de contrôler la marchandise sur place.
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