Les infos de 5h - Cyclone Chido à Mayotte : la solidarité se met en place depuis l’île de la Réunion

Emmanuel Macron va se rendre à Mayotte dans les prochains jours pour y décréter un deuil national après le passage dévastateur du cyclone Chido. Sur place, les secours tentent toujours de retrouver des survivants sous les décombres. Les premières évacuations ont eu lieu, lundi 16 décembre, vers l’île de la Réunion. 

Là-bas, la solidarité se met en place. Valentine sort deux gros sacs en plastique du coffre de sa voiture : “Il y a des vieux t-shirts que je ne mets plus, mais qui sont encore tout à fait utilisables pour des personnes qui n’ont malheureusement plus rien. Je suis infirmière, il y a beaucoup d’habitants de Mayotte à l'hôpital. Leur famille est encore là-bas alors que c’est la catastrophe.”

Certains s’occupent de regrouper les vivres, des packs d’eau, des boîtes de conserve, des couches pour bébé… “On va tout rassembler et on fera une demande à l’armée pour que ça soit acheminé vers Mayotte, parce qu’il n’y a pas de vols commerciaux”, explique Silamo, dont la famille vit sur l’île sinistrée et qui ne lui a pas donné de nouvelles depuis 48 heures. La collecte va durer plusieurs jours. Une livraison est prévue pour le début de semaine prochaine.

À écouter également dans ce journal

François Bayrou - Première polémique pour le nouveau Premier ministre. En pleine crise à Mayotte et des séances de consultation pour nommer le prochain gouvernement, il a terminé sa journée à Pau... pour un conseil municipal. Cela a provoqué l’indignation de l’opposition dans le Béarn.

Mazan - En marge de son procès, Dominique Pélicot a présenté ses excuses à son ex-femme, Gisèle. Il a assumé être le chef d’orchestre de cette décennie de viols. Cinquante autres sont jugés, mais l’un d’eux conteste toujours être un violeur et s’est expliqué au micro de RTL. 

Noël - Selon une récente étude de l’Ifop, ce sont à 62% les femmes qui s’occupent des cadeaux et des préparatifs de repas avant les fêtes de fin d’année. C’est beaucoup moins qu’il y a dix ans, avec près de 100% en 2024, mais cela reste encore très ancré.